vendredi 1 juillet 2011

Le joueur d'échecs

Titre original : Die Schachnovelle
Le livre de poche, 2010
Première édition : 1943
125 pages

Résumé de l'éditeur :

Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi frustre qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans ?
Les circonstances dans lesquelles l'homme a acquis cette science sont terribles. Elles nous renvoient aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit un personnage avec une ironie douloureuse, « pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons. »

Mon commentaire :

Pas la peine de discourir plus longuement sur le résumé du livre- tout ce qui doit être dit l'est dans le résumé. J'ai lu cette nouvelle dans un temps record, hypnotisée que j'étais à la fois par l'écriture de Zweig et par l'histoire qu'il a écrite, la dernière nouvelle qu'il ait écrite avant sa mort.
Je ne connais pourtant absolument rien aux échecs, n'ayant joué qu'une seule et unique partie dans ma vie lors d'un cours de didactique des mathématiques. Pourtant, cette courte expérience m'a permis d'apprécier les qualités de ce jeu qui demandent une concentration extrême, mais surtout une capacité incroyable à prévoir les coups de son adversaire et de voir où le jeu sera rendu quelques coups plus loin.
Pour cette raison et sans doute pour bien d'autres, j'ai été comme stupéfiée par le talent de ces deux admirables joueurs d'échecs qui se rencontreront lors de deux impressionnantes parties d'échecs.
On apprendra également l'histoire de cet homme qui, à ses dires, n'a pas joué aux échecs depuis de nombreuses années, histoire qui nous fera craindre le pire pour lui.
Bref, on ne lit pas Le joueur d'échecs sans une certaine angoisse propice à rendre cette nouvelle pourtant si courte inoubliable ! Je comprends mieux pourquoi certaines blogueuses admirent tant Stefan Zweig !


2 commentaires:

James W. Pack a dit…

J'ai lu « Le joueur d'échec » de Zweig il y a quelques mois et j'ai d'ailleurs écrit une critique sur mon blogue à son sujet.

J'avais adoré!! Une nouvelle littéraire comme on les aime, dans laquelle la chute nous surprend et nous bouleverse.

Excellent billet!

Isa a dit…

C'est effectivement une nouvelle comme aucune autre que j'ai lu jusqu'à maintenant.
J'irai visiter votre blogue bientôt afin de voir ce que vous en avez dit !
Bonne journée !