«Pour Taylin, dix-neuf ans, la vie à Konak, petit village au sud-ouest d'Istanbul, est insupportable. C'est en Allemagne qu'elle a vécu son enfance et son adolescence. La décision de son père de revenir en Turquie à quelques jours du déclenchement de la guerre du Golfe s'avère pour la jeune fille, qui se fait appeler Greta, une véritable catastrophe. Taylin décide de fuir. L'accompagne dans son exil un apatride comme elle, Mohammed, un Yéménite de quarante-sept ans. Il incarne pour elle la liberté. Elle est pour lui la renaissance de l'amour.
La quête de ce couple peu commun, l'Europe en pleine mutation qui les accueille et les rejette tout à la fois, l'aventure humaine que ces héros contemporains partagent avec des millions d'hommes et de femmes à qui le XXe siècle avait promis un nom, une maison et une terre, les désillusions qui viendront à bout de leur solidarité, voilà qui fait de Taxi pour la liberté un roman dérangeant dont l'histoire nous entraîne d'Istanbul à Berlin, de Sanaa à Budapest, de Bucarest à Hambourg, de Montréal à Miami...»
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L'été dernier, j'ai lu Catalina, de Gilles Gougeon, qui s'était révélé pour moi un véritable coup de coeur. J'espérais ne pas être déçu par ce roman, qui est son premier. «Taxi pour la liberté» est un très bon roman aussi. Il permet de mieux comprendre la situation des expatriés et des immigrants. On voit aussi le Québec comme le voit un immigrant qui arrive, ce qui est très intéressant.
J'ai beaucoup aimé l'histoire, même si, tout compte fait, ça n'a pas été un coup de coeur. J'avais parfois l'impression que ça se répétait trop, que ça n'avançait pas vite. Si vous avez quelques heures, ça vaut quand même la peine d'être lu, ça se lit très rapidement et l'écriture est légère.
Malheureusement, j'ai trouvé la fin un peu bâclée. Je ne sais pas si ce n'est que mon impression à moi, mais j'ai trouvé que cela se terminait très abruptement. On a encore l'impression d'être dans l'action, on attend toujours les réponses à certaines questions et tout à coup: paf, c'est terminé. Comme si l'auteur s'était tanné tout d'un coup de son roman et qu'il avait voulu en finir au plus vite.
En bref, un bon moment de lecture, mais rien d'inoubliable.
En bref, un bon moment de lecture, mais rien d'inoubliable.
3 commentaires:
comment Greta se sent au départ de Montréal et pourquoi mustafa veut que greta marie ali
comment greta se sent au depart de montreal et pourquoi le pere de greta veut que sa fille marie ali
pourquoi le pere de greta veut que sa fille marie ali? comment greta se sent au depart de montreal?
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