samedi 7 février 2015

Gunni le gauche

Édition : VLB éditeur, 2006
432 pages
 
Quatrième de couverture :
 
En l'an 1019, en Europe du Nord, alors que les Scandinaves se convertissent à la religion du Christ, un jeune Viking païen fuyant sa condition d'esclave échoue sur les côtes écossaises. Poursuivi par un homme de son village norvégien, Gunni le Gauche déploie persévérance et détermination pour trouver des alliés sur le nouveau territoire. Dans sa quête, il fait appel à ses dieux tout autant qu'à ses multiples talents afin d'éviter les embûches qui se dressent sur le chemin de son intégration à la société gaélique.

Gunni le Gauche se taillera une place au sein d'un puissant clan dans le Caithness dont le chef a une fille impétueuse qui s'éprend de lui. Cependant, bien des obstacles s'opposent à une union entre Gunni le Gauche et la jeune Moïrane. Le Viking devra d'abord prouver ses qualités d'homme libre et de guerrier, vaincre son ennemi juré et, surtout, se convertir. L'attachement que lui porte Moïrane pourra-t-il tenir jusqu'à ce total accomplissement ?

À la manière d'un thriller, Gunni le Gauche regorge de rebondissements et de personnages captivants. L'amour et l'amitié d'y mêlent à l'aventure et composent une fresque humain palpitante qui emporte le lecteur dans un voyage à travers le temps et l'espace.
 
Mon commentaire  :
 
Un livre dont l'action se situe entre l'Écosse et la Norvège, deux pays que j'ai visités et particulièrement aimés, ne pouvait que me plaire. De plus, le fait que son auteur soit celle qui m'a motivée à visiter l'Écosse en 2010 par sa trilogie de Mallaig était un argument supplémentaire en faveur de cette lecture...
 
Et bien, mes attentes étaient sans doute trop élevées, car j'ai été amèrement déçue. Ne vous y trompez pas, c'est un roman tout à fait «lisable». C'est un roman fluide, dont on tourne les pages rapidement et sans effort particulier.
 
Toutefois, pendant ma lecture, une pensée me suivait et n'a pu me quitter. Ce roman aurait fait une parfaite bande dessinée. Les événements se succèdent rapidement, sans transition et le plus souvent sans laisser de place à l'émotion. À la limite, une fois censuré (il y a des passages de sexe assez explicites), il aurait pu faire un roman pour les jeunes garçons amateurs d'aventure.
 
Même l'histoire d'amour m'a laissée parfaitement froide. Peut-être est-ce la narration à la première personne par un personnage masculin qui me fait cet effet. Parce que dans les romans de la trilogie, j'avais été totalement emportée, totalement empathique aux sentiments des personnages. Dans Gunni le Gauche, Moïrane m'a parue froide, égoïste et capricieuse. Quant à Gunni, le personnage principal, il m'a semblé naïf et peu convaincu.
 
Donc, Gunni le gauche a été une grosse déception pour moi. Mais comme je l'ai souligné, je m'attendais trop à retrouver l'atmosphère des romans de la trilogie de Mallaig. Sans doute que d'autres sauront apprécier ce roman davantage que moi.

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