Collection : Libre cours
113 pages
Quatrième de couverture :
Qui sont donc ces « enfants étiquettes », qu'on observe, jauge et juge en se demandant parfois ce qu'on pourrait bien faire d'eux? Qui sont ces élèves à risque, en difficulté d'adaptation et d'apprentissage, présentant des troubles émotifs et des difficultés de comportement pouvant mener à l'échec? La plupart de ces enfants, aussi violents soient-ils, sont des enfants souffrants.
En portant un regard nouveau sur ces enfants trop chambardés dans le coeur, les mots pour parler d'eux changent aussi :
L'enfant « TC » n'est plus un trouble du comportement mais un « Ti-Cactus » qui se protège;
Un enfant qui fait des crises peut soudainement prendre la forme d'un petit Dragon;
Un enfant sous-réactif tente de passer inaperçu, et voilà une Eau dormante;
Un enfant sans estime de lui sent parfois le besoin de « coller » comme une Guimauve;
Un enfant qui a un déficit de l'attention virevolte tel un Cerf-volant;
Un enfant fragilisé observe le monde de ses yeux de Poupée de porcelaine.
Se laisser séduire par ces enfants, les accueillir avec son coeur là où la vie les a menés, trouver ce qu'il y a de passionnant à les côtoyer, sincèrement, tout en se montrant exigeant et rigoureux, voilà une façon de grandir avec eux.
Ponctué de nombreuses « histoires d'école », cet ouvrage témoigne du fait qu'il est possible, à cette époque qui est la nôtre, de survivre à la vocation d'être enseignant au primaire, en s'y épanouissant totalement malgré les heurts et les difficultés qui jalonnent le parcours.
En portant un regard nouveau sur ces enfants trop chambardés dans le coeur, les mots pour parler d'eux changent aussi :
L'enfant « TC » n'est plus un trouble du comportement mais un « Ti-Cactus » qui se protège;
Un enfant qui fait des crises peut soudainement prendre la forme d'un petit Dragon;
Un enfant sous-réactif tente de passer inaperçu, et voilà une Eau dormante;
Un enfant sans estime de lui sent parfois le besoin de « coller » comme une Guimauve;
Un enfant qui a un déficit de l'attention virevolte tel un Cerf-volant;
Un enfant fragilisé observe le monde de ses yeux de Poupée de porcelaine.
Se laisser séduire par ces enfants, les accueillir avec son coeur là où la vie les a menés, trouver ce qu'il y a de passionnant à les côtoyer, sincèrement, tout en se montrant exigeant et rigoureux, voilà une façon de grandir avec eux.
Ponctué de nombreuses « histoires d'école », cet ouvrage témoigne du fait qu'il est possible, à cette époque qui est la nôtre, de survivre à la vocation d'être enseignant au primaire, en s'y épanouissant totalement malgré les heurts et les difficultés qui jalonnent le parcours.
Mon commentaire :
Quand ma professeure de l'Université a mis ce petit livre dans les documents obligatoires pour le cours de supervision pédagogique, je n'ai pas compris. Elle appelait ce livre un «livre de cœur». Je n'ai rien contre les livres de cœur, au contraire, mais pourquoi le rendre obligatoire? Ce n'est même pas en lien direct avec le sujet du cours.
Maintenant, je comprends. Je ne pense toujours pas que ce livre est en lien direct avec le cours, mais je pense que tout enseignant devrait lire ce petit bijou. C'est un ensemble de témoignages d'enseignants qui ont su rejoindre avec efficacité le cœur de ces jeunes qu'on étiquette à tort et à travers de TC, de TDAH ou de EHDAA. Selon l'auteure, toutes ces étiquettes ne cachent en fait qu'un problème : la souffrance de ces enfants. Ces enfants ont besoin d'être aimés, de se sentir en confiance et d'être encadrés.
À plusieurs reprises, j'ai eu les larmes aux yeux tant les témoignages de ces enseignants m'ont touchés. J'ai lu le livre d'une couverture à l'autre sur le traversier qui me ramenait chez moi, alors que je ne devais lire que le premier chapitre. C'est dire à quel point j'ai aimé.
Dans le feu de l'action de ce métier demandant qu'est l'enseignement, nous oublions parfois que notre mission n'est pas que d'instruire les enfants qui sont entre nos mains. C'est aussi de les socialiser et de les qualifier. Un enfant qui ne se sent pas aimé n'est pas en mesure d'apprendre à socialiser et encore moins d'apprendre. C'est pourquoi la mission première des enseignants devrait être d'aimer et d'apprendre à connaître ses élèves. Souvent, ceux qui ont le plus besoin d'amour sont ceux qui le démontrent moins. Ce sont, comme Mariette Gervais l'illustre à merveille, de Ti-Cactus couverts d'épines mais au cœur tendre. Ces enfants sont extraordinaires. Ils arrivent à pousser en terre aride, et même à fleurir, si on leur donne un peu d'amour.
Je recommande donc chaudement à tous les enseignants de tous les horizons de lire ce petit livre qui est un trésor à chérir. Je peux vous garantir qu'il restera à proximité pour que je puisse m'y référer en cas de doute ou au bout des journées les plus difficiles. Je suis certaine qu'il sera en mesure de me remonter le moral en toutes circonstances. Ce que nous faisons est important, ne perdons pas cela de vue.