dimanche 25 août 2013

Sorcière, tome 12 : Éclipse

Titre original : Sweep : Éclipse
Âge : à partir de 12 ans
Éditions : Ada, 2012
354 pages

Quatrième de couverture : 


Tout est étrange et sombre autour de moi. Je ne suis pas celle que je croyais. Le danger est imminent: je le sais maintenant. 



***
Toutes mes croyances au sujet de ma famille sont un mensonge. Je peux y mettre un frein, mais impossible d'y arriver seule. Comment vivre avec ce nouveau savoir? J'ai besoin d'aide.

Mon commentaire : 



Depuis le tome 10 de la série, je trouve que la série recommence tranquillement à retrouver son souffle, et ce tome-ci ne fait pas exception. Le tome 10 (Investigateur) mettait en vedette Hunter, ce qui apportait un changement agréable, mais il n'y avait pas véritablement d'action. Quant au tome 11 (Origines), il nous amenait chez les ancêtres de Morgan, ce qui était agréable et différent, mais, disons-le, plutôt inutile.
Avec Éclipse, l'intermède est terminé. On revient au coeur de l'action avec le père de Morgan qui décide de déferler une vague sombre sur la famille et les amis de Morgan. Comme on sait que personne n'a jamais véritablement survécu aux vagues sombres, on se demande comment Morgan et ses amis vont s'en sortir. La tension augmente au fil des pages. 
La petite Alisa qui prenait de plus en plus de place dans l'histoire sans qu'on sache pourquoi commence à avoir un rôle beaucoup plus important dans l'histoire. On alterne entre elle et Morgan pour la narration, ce que j'ai trouvé très bien, car on voit ainsi l'héroïne de la série différemment. 
Je n'ai pas été déçue par la fin, elle est à la hauteur de mes attentes. Par contre, je me demande bien ce qui peut suivre. Ça sentait véritablement comme la fin d'une saga au niveau de l'action (mais pas au niveau sentimental).
J'imagine que je trouverai la réponse à ma question lorsque je réussirai à dénicher le tome 13 !

dimanche 18 août 2013

Dance Hall of the Dead

Titre en français : Là où dansent les morts
Éditions : Harper Paperbacks, 1990
Première édition : 1973
255 pages

Quatrième de couverture : 

Two young boys suddenly disappear. One of them, a Zuni, leaves a pool of blood behind. Lt. Joe Leaphorn of the Navajo Tribal Police tracks the brutal killer. Three things complicate the search : an archeological dig, a steel hypodermic needle, and the strange laws of the Zuni. Compelling, terrifying, and highly suspenseful, Dance Hall of the Dead never relents from first page till last.

Mon commentaire : 

Quand mon amie m'a passé The Blessing Way, il y a maintenant plus d'un an (la honte, je prends beaucoup trop de temps pour lire les livres que l'on me passe...), elle m'a aussi passé le deuxième tomes des aventures du lieutenant Leaphorn, Dance Hall of the Dead. Si j'ai tant tardé à le lire, c'est que je n'avais pas trop accroché au premier tome, sentant que je manquais de références quant à la culture des Navajos pour bien comprendre toute l'histoire. Il faut dire que le fait de l'avoir lu en anglais avait aussi sans doute contribué à mes difficultés. 
À ma grande surprise, je n'ai pas retrouvé les mêmes difficultés dans Dance Hall of the Dead, même s'il est question d'une autre culture que je ne connaissais pas, les Zunis. Tout est bien expliqué, sans que toutefois il y ait trop de détails, comme c'est parfois le cas.
Le personnage principal est maintenant un personnage secondaire du premier tome, le lieutenant Leaphorn, ce qui je crois a aussi contribué à rendre l'enquête plus intéressante. Le lieutenant est un Navajo, qui connaît bien les coutumes et les croyance de son milieu. Il n'a pas son pareil pour suivre des traces et pour trouver les solutions aux intrigues qui le taraudent.
Le rythme n'est pas trépidant, mais tout de même assez rapide pour qu'on ne décroche pas.
Au final, j'ai bien aimé. Assez pour vous annoncer, à ma grande surprise, que je lirai sans doute d'autres livres de Tony Hillerman dans un avenir plus ou moins rapproché. 

jeudi 15 août 2013

Retour en Écosse

Titres originaux : Under Gemini ; Wild Mountain Thyme ; The End of Summer
Éditions : Presses de la Cité, 1998
510 pages 

Quatrième de couverture : 

Trois émouvants personnages féminins luttent pour conquérir le bonheur dans les hautes terres d'Écosse.
Orpheline de mère, Jane March vit avec son père aux États-Unis. Lorsque sa grand-mère l'invite à la rejoindre dans les Highlands, elle y retrouve son charmant cousin Sinclair. C'est aussi dans cette région d'Écosse que la belle Victoria Bradshaw revoit l'homme qui l'a déçue deux ans auparavant et qui la supplie maintenant de l'aider. Quant à Flora, elle devra jouer auprès de sa grand-mère écossaise le rôle de sa soeur jumelle. 

Mon commentaire : 

Pardonnez-moi ces paroles plutôt crues, mais quel résumé minable et trompeur ! Premièrement, rien ne dit clairement qu'il s'agit de trois histoires plutôt qu'une, même si l'on mentionne trois personnages féminins. Ne faites pas mon erreur, et ne vous fiez pas à la mention trompeuse de la couverture mentionnant «roman» pas de «s». Car il s'agit néanmoins bel et bien de trois romans, et non pas de trois nouvelles. En effet, on n'a pas le sentiment que l'on est précipité dans un monde puis immédiatement rejeté comme c'est souvent le cas avec les nouvelles. Le tempo et le schéma des trois histoires ressemblent davantage à des romans, ce qui est d'ailleurs le cas puisqu'il s'agit en fait de trois romans écrits à des périodes très différentes mais regroupés dans un seul livre en raison de leur thème commun : un retour en Écosse.
Bien entendu, ce qui m'a fait saisir ce livre sans plus réfléchir, c'est le mot Écosse. Je pense que c'est plutôt connu maintenant que c'est un mot qui me rend plutôt déraisonnable. 
Oh, me voilà hors de ma ligne de pensée initiale... La deuxième raison qui me fait détester cette quatrième de couverture, c'est qu'elle est inexacte, ce qui ne manque jamais de me mettre hors de moi ! Flora ne va pas jouer auprès de sa grand-mère écossaise le rôle de sa soeur jumelle, elle va jouer le rôle de sa soeur jumelle auprès de la grand-mère d'un inconnu, ce qui est totalement différent, vous en conviendrez avec moi.
Bon, maintenant, corrigeons cette terrible quatrième de couverture et remettons les pendules à l'heure.
Le premier roman se nomme Sous le signe des gémeaux. Flora, jeune fille, décide de retourner à Londres après un été chez son père afin de se trouver un emploi et un appartement. Elle rencontre par hasard sa jumelle identique dans un restaurant italien. Bien entendu, toutes deux ignoraient qu'elles avaient une jumelle ! Elles ont été séparées à la naissance, chaque parent prenant son bébé et cachant l'existence de l'autre (quelle horrible idée...).Or, Rose, la soeur de Flora, est une véritable enfant gâtée et s'enfuit avec un nouvel amant en Grèce, ce qui oblige Flora à jouer le rôle de sa jumelle auprès de la grand-mère de son fiancé éconduit en Écosse. En effet, celle-ci ne va pas tarder à mourir et elle tient à ce que son petit-fils soit bien marié avant de mourir... Bon, si vous avez le moindrement lu ce genre de romans auparavant, vous pouvez assez bien imaginer la suite.
Le deuxième roman s'appelle Une odeur de thym sauvage. C'est l'histoire de la pauvre Victoria Bradshaw, jeune femme pas mal naïve qui est sollicitée par son ex détestable afin de s'occuper de son fils qu'il a brusquement décidé d'enlever à ses grands-parents. L'ennui, c'est qu'Olivier est un écrivain imbu de lui-même qui n'a aucune idée de s'occuper d'un enfant de deux ans... Toujours est-il qu'ils décident ensemble de s'enfuir en Écosse pour quelques temps. Olivier veut convaincre Victoria de rester avec lui, et Victoria veut vraiment croire qu'il a changé. Pardonnez-moi, mais quelle petite idiote... 
Le troisième et dernier roman, Au bout de l'été, est plus court et à mon avis mieux réussi, en grande partie parce que son héroïne est légèrement moins stupide et naïve que les deux autres. Je dis bien légèrement moins, car elle est aussi est éprise de son cousin charmeur mais détestable depuis des années... Mais au moins elle se rend rapidement compte de son erreur, ce qui l'a fait remonter dans mon estime ! Au bout de l'été est donc l'histoire de Jane March qui demeure avec son père écrivain en Californie. Un jour, alors que son père est parti donner l'un de ses manuscrits à son éditeur à Los Angeles, un écossais débarque chez elle et lui dit que sa grand-mère l'attend dans la maison des hautes terres d'Écosse où elle a passé une grande partie de sa jeunesse en compagnie de son cousin tombeur de filles, Sinclair. Elle retourne donc chez elle, contre l'avis de son père, pour constater à son grand désarroi que son cousin n'est pas tel qu'elle l'imaginait...
On retrouve donc de nombreux points communs entre les trois romans. D'abord bien entendu, le retour en Écosse, mais aussi une héroïne naïve et aveugle, un amour insoupçonné avec un homme beaucoup moins éclatant, mais tellement plus aimant, les chiens qui sont omniprésents et autres détails qui font en sorte que les trois histoires se sont plus ou moins confondues dans mon esprit... En effet, j'ai eu besoin d'une pause entre les deuxième et troisième histoires afin de lire quelque chose d'un peu différent. 
En dépit de tous les défauts de ces romans, je dois avouer que ça se laisse très bien lire, une fois qu'on arrive à passer par-dessus les hasards un peu trop hasardeux... Ça me rappelle un peu les vieux Harlequin que je lisais en cachette au début de mon adolescence. Une charme suranné, des personnages dépassés avec d'anciennes valeurs et un plaisir coupable de lecture. Rien pour entretenir vos cellules grises, mais une pause relaxante entre deux romans moins faciles. Et puis, l'Écosse est bel et bien omniprésente dans ce livre, si bien décrite qu'on se sent là-bas. C'est assez pour excuser de nombreuses erreurs...

mardi 13 août 2013

L'étrangleur de Cater Street

Titre original : The Cater Street Hangman
Éditions : 10/18
Collection : Grands détectives
382 pages

Quatrième de couverture : 

Suffragette avant l'heure, l'indomptable Charlotte Ellison contrarie les codes et les manières victoriens et refuse de se laisser prendre aux badinages des jeunes filles de bonne famille et au rituel du tea o'clock.
Revendiquant son droit à la curiosité, elle parcourt avec intérêt les colonnes interdites des journaux dans lesquels s'étalent les faits divers les plus sordides. Aussi bien le Londres des années 1880 n'a-t-il rien à envier à notre fin de siècle : le danger est partout au coin de la rue et les femmes sont souvent la proie.
Dans cette nouvelle série "victorienne", la téméraire Charlotte n'hésite pas à se lancer dans les enquêtes les plus périlleuses pour venir au secours du très séduisant inspecteur Thomas Pitt de Scotland Yard. Charmante Sherlock Holmes en jupons, Charlotte a déjà séduit l'Angleterre et les États-Unis. La voici partie à l'assaut de l'Hexagone.

Mon commentaire : 

Il y a quelques jours, en allant à la bibliothèque, j'ai pris la décision de déroger à mes habitudes et de sélectionner mes livres en fonction de mes envies du moment. Quand j'ai vu les innombrables romans d'Anne Perry dans les étagères de la bibliothèque municipale, je me suis rappelée les nombreuses critiques enthousiastes que j'ai lues depuis des années et j'ai décidé qu'il était temps de m'y attaquer. Bien m'en a pris.
Quand des filles de son quartier sont tuées par un étrangleur mystérieux, l'attention de Charlotte est immédiatement retenue. Contrairement aux jeunes filles de son âge et de son niveau social, celle-ci n'a pas froid aux yeux et n'hésite pas à donner son opinion envers et contre tout, ce qui nuit grandement à ses chances de se marier convenablement un jour. Quand la bonne de la famille est tuée, l'inspecteur Thomas Pitt entre en scène, suscitant d'abord le dédain de la jeune fille avec ses questions insistantes et apparemment parfois hors sujet, puis des sentiments de plus en plus ambivalents... (évidemment). 
Pendant ce temps, on assiste aux diverses intrigues amoureuses d'une bonne famille de Londres à l'époque victorienne. Il est question de robes, d'amants, de maisons closes, de clubs, de bals et d'apparences, ce qui n'est pas sans rappeler les romans de Jane Austen. En parallèle, on lit et relit les sermons du pasteur qui réduisent les femmes à des créatures du diable tentées par la chair... ce qui est révoltant. On se plaît à le détester, ce Prebble...
J'ai énormément apprécié l'ambiance de ce roman, entremêlant avec beaucoup de succès l'époque victorienne, l'humour à la Jane Austen, une intrigue policière rappelant vaguement l'histoire de Jack l'Éventreur et quelques histoires d'amour, certaines plus sérieuses que d'autres.
Malheureusement pour moi, j'ai deviné bien avant la fin l'identité du meurtrier (comme beaucoup d'autres, apparemment). Mais après tout, ce n'est pas si important, car ce qui compte le plus à mon avis, c'est le plaisir que j'ai eu à suivre Charlotte et les autres personnages que j'ai aimés ou détestés avec autant de passion.
C'est donc avec grand plaisir que je me plongerai dans la suite, le mystère de Callender Square, dès que l'occasion me sera donnée.

mercredi 7 août 2013

Humaine

Titre original : Infinite Days
Éditions : Albin Michel, 2011
Collection : Wiz
453 pages

Quatrième de couverture : 


Je te libère...
Je te libère, Lenah Beaudonte.
Garde espoir et sois libre...
Ce sont les derniers mots dont je me souviens. Avant eux, j'étais la vampire la plus belle et la plus cruelle de tous les temps.
Maintenant, je suis une jeune fille de seize ans, je veux sentir le soleil sur ma peau et ce que c'est qu'être amoureuse.
Je veux savoir ce que ça fait de redevenir humaine.

Mon commentaire : 

Après la lecture très dense de Drakkar le roman des Vikings, j'avais envie d'une lecture facile, d'un page-turner. Donc, lorsque j'ai vu que la bibliothèque de ma ville natale avait aménagé une nouvelle section pour les adolescents, je me suis dit que ce serait une bonne occasion d'enfin découvrir cette fameuse «bit-lit». Mon choix s'est porté sur Humaine, d'abord parce que je me souvenais l'avoir vu tourner sur les blogs, mais surtout parce que je croyais (à tort) qu'il n'y avait pas de suite, contrairement à l'immense majorité des romans de cette catégorie.
Je ne m'attendais pas à grand chose, à vrai dire, c'est sans doute pourquoi je ressors de cette lecture globalement satisfaite. Bien sûr, les personnages ne m'ont pas paru énormément travaillés, et plusieurs détails quant au retour à la vie au XXIe siècle de Lenah restent sous silence. Heureusement, je n'étais pas en mode de recherche de défauts, car j'en aurais trouvé plusieurs. J'avais seulement envie d'une lecture facile et accrochante, et c'est en plein ce que j'ai trouvé. Je n'ai cependant pas l'intention de lire la suite, car la fin de ce tome-ci m'a satisfaite. Je ne crois pas que le plan original ait été d'écrire une suite. Et les suites non planifiées sont généralement une très mauvaise idée. 
Je vais toutefois probablement me réessayer à la bit-lit, mais pas tout de suite. J'aime bien les histoires de vampires, mais à petites doses ! 


mardi 6 août 2013

Drakkar Le roman des vikings

Éditions : Québec Amérique, 1995
497 pages

Quatrième de couverture : 


L'an mil. Une préfiguration de l'Apocalypse. Le temps de la Grande Peur. Le temps aussi d'une race issue de la lumière du Nord et du génie des mers : les Vikings !
Dans un univers de magie, sur une terre de roc, de brume et de glace, naissent Bjorn et Ulf. Jumeaux séparés à leur naissance, leurs destins s'opposent dès lors avec fureur. Bjorn grandira sous l'oeil d'Einar, le maître des runes, l'amour de Brigit Yeux-Profonds et la fraternité jurée de Leif ; Ulf, lui, sera sous l'influence d'Aldis, la magicienne, et la protection de Styr Force-de-Boeuf, le guerrier-fauve.
Pendant que le roi Olaf étend sa domination sur le monde viking, les deux frères entreprennent une quête fabuleuse. 
Drakkar, c'est la vision d'une époque dont notre mémoire avait perdu la trace, d'un monde dont le quotidien tient de la légende, de la magie et de la prophétie. 


Mon commentaire : 

C'est par le hasard le plus pur que je suis tombée sur ce roman dans les étagères d'une librairie de livres usagés à Lévis, quelques jours à peine avant mon départ vers l'Islande et la Norvège. Quand j'ai lu sur la quatrième de couverture que l'auteur était retourné aux sources du monde scandinave médiéval dans des pays tels que la Norvège, l'Islande (où je m'en allais) ou encore l'Écosse (l'un de mes pays chéris), j'ai sauté sur l'occasion et je l'ai acheté pour la modique somme de 2$.
De plus, physiquement parlant, le livre était juste parfait : léger et petit mais assez long à lire pour me tenir 1 mois (en voyage, je lis beaucoup moins car je tombe de fatigue au bout de quelques pages à tous les soirs).
Je me suis donc lancée à la découverte du monde viking en même temps que je visitais les deux principaux pays dont il est question, l'Islande et la Norvège. C'était complètement débile de tomber sur des noms.
Paul Ohl intègre aussi dans son roman plusieurs personnages ayant réellement existés tels que Eirik le Rouge (qui a découvert le Groenland), Leif le Chanceux (son fils, également explorateur), le roi Olaf de Norvège ou encore Geoffroy de Prié, un moine ayant juré le silence éternel après avoir commis le péché de la chair avec un jeune homme du nom de Cédric. On peut aisément sentir que l'auteur a fait de véritables recherches pour la rédaction de ce roman, recherches qui ont probablement duré plusieurs années (particulièrement s'il a voyagé pour aller aux sources).
Le roman est riche et les péripéties n'attendent pas l'autre. L'auteur nous amène dans les croyances païennes des vikings, les sacrifices, et la violence dont ils faisaient usage en même temps qu'il nous parle du roi Olaf qui imposa la religion catholique a tout son royaume, tentant sans grand succès de faire de même avec l'Islande et le Groenland.
Il nous raconte également l'histoire de ces deux jumeaux séparés à la naissance et qui deviendront des ennemis jurés. L'histoire se centre surtout sur Bjorn, le jumeau favorisé ainsi que sur son destin: accompagner Leif le Chanceux dans sa découverte du Nouveau Monde, retourner habiter l'Islande après avoir habité le Groenland, et tuer son ennemi juré, Ulf, aussi son frère jumeau. Quant à Ulf, il est élevé par une magicienne cruelle qui lui apprend à se transformer en loup et à terroriser les gens autour de lui. Cette partie du récit apporte tout juste ce qu'il fallait de magie pour bonifier le roman. Car parler des vikings sans parler de leurs croyances, c'est amputer l'histoire de ce qu'était véritablement un viking.
Comme vous pouvez le voir, je sors enthousiaste de ma lecture, même si elle est dense et parfois ardue. Maintenant, j'ai très hâte de découvrir Michener et Clavell, qu'on compare partout à Paul Ohl. Bientôt, j'espère.