Première édition : 1947
350 pages
Quatrième de couverture :
Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féérique et déchirant. Dans cette oeuvre d'une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d'un nénuphar, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir. Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des Noirs américains...
Mon commentaire :
C'est complètement désolée que je vous annonce en bloc que je ne partage pas l'enthousiasme quasi-unanime que suscite l'Écume des jours de Boris Vian. Tout au long de ma lecture, j'ai espéré arriver à comprendre, j'ai espéré ressentir cette admiration que l'auteur semble susciter chez plusieurs d'entre vous, mais je n'ai pas pu. C'est à mon désespoir total que je dois avouer n'y avoir rien compris du tout. Je comprends tout le génie dont a fait preuve Vian en écrivant cette histoire, mais je comprends encore plus que je n'ai pas une culture générale suffisante pour comprendre les allusions qu'il fait, malgré les multiples notes de bas de page et explications.
Si en général j'apprécie le surréalisme et l'absurde dans mes lectures, je n'ai pas su non plus embarquer dans l'univers de l'auteur. J'avais tout simplement un mal de chien à m'imaginer ce qu'il racontait. Souvent, j'ai lu des passages à de nombreuses reprises avant d'abandonner, désespérée. Je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir stupide tout au long de ma lecture.
Tant pis. Pour moi, ce fût un rendez-vous manqué. Je compte toutefois donner une seconde chance à l'auteur en lisant J'irai cracher sur vos tombes disons dans les vingt prochaines années ! hihi
11/26
24/100
4 commentaires:
Je te comprends très bien. Lorsque j'ai commencé à lire ce livre (pour le lycée) je ne comprenais rien, je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire. Puis nous avons eu le premier cours et une fois que la prof nous avait donné les clé pour déchiffrer ce roman j'ai adoré. J'ai tout repris depuis le début et j'y ai pris beaucoup de plaisir. Mais sans la prof, je n'aurai jamais fini le roman.
C'est bien ce que je pensais... Il y a plein d'allusions auxquelles je n'ai rien compris, ce qui m'a sans doute empêché d'apprécier le roman à sa juste valeur.
Je viens de le finir et je n'ai pas tellement compris non plus...
Le style de l'auteur est tellement particulier que je ne sais même pas si je l'ai aimé ou pas en refermant le livre. C'est décevant quand on lit un livre tant prisé et montrer comme un classique des classiques et on en a rien comprit.
L'imaginaire de Sophie
Bien heureuse de voir que je ne suis pas aussi seule que je ne le croyais !
Enregistrer un commentaire