samedi 27 mai 2017

Pet Semetary


 
Édition : Penguin Books, 1983
Titre en français : Simetierre
411 pages

Résumé de l'éditeur (trouvé en ligne, mon édition n'en comportant pas) :

Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, vient s’installer avec sa famille à Ludlow, petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Grandall les emmène visiter le pittoresque «simetierre» où des générations d’enfants ont enterré leurs animaux familiers.
Mais au-delà de ce «simetierre», tout au fond de la forêt, se trouvent les terres sacrées des Indiens, lieu interdit qui séduit pourtant par ses monstrueuses promesses.
Un drame atroce va bientôt déchirer l’existence des Creed, et l’on se retrouve happé dans un suspense cauchemardesque, tellement affreux que l’on voudrait s’arracher à cette lecture… et tellement palpitant qu’on est bien obligé de la poursuivre jusqu’au bout.
 
Mon commentaire :
 
D'entrée de jeu, je peux affirmer que ce roman est l'un de mes préférés de l'auteur jusqu'à maintenant. Je crois que ce qui me permet de dire cela, c'est que, contrairement à la plupart des livres que j'ai lus de Stephen King, celui-ci ne s'étale pas sur des centaines et des centaines de pages, et il ne compte pas tellement de personnages qu'on perd le fil. C'est une histoire d'horreur dans ce qu'elle a de plus pur, et d'autant plus horrifiante qu'elle ne touche que quelques personnages auxquels on a le temps de s'attacher au fil des pages.
 
L'idée même d'un cimetière permettant de ressusciter des animaux (et des humains)  morts est déjà terrifiante en soi. Ajoutez à cela le fait que les âmes ressuscitées reviennent différentes, et un pouvoir d'attraction inévitable pour le cimetière, et le roman devient carrément effrayant.
 
Le seul point négatif que je dois souligner par rapport à ce roman est que, comme souvent avec King, l'histoire met beaucoup de temps à s'installer. Ça coule bien, mais on attend longtemps avant que l'horreur ne s'installe véritablement. Mais il ne faut surtout pas lâcher, car le lecteur se trouve récompensé pour sa patience en bout de ligne.
 
Je dois dire que pour un roman acheté dans une vente de garage à 1$ il y a plusieurs années lors d'un voyage au Nouveau-Brunswick, j'en ai eu pour mon argent. Merci au M. Cormier dont le nom est dans ma copie pour me l'avoir vendu !

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