samedi 25 mars 2017

Acide sulfurique

Éditions : Albin Michel, 2005
193 pages

Quatrième de couverture :

« Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle ».

Mon commentaire :

Mon édition ne comporte pas réellement de résumé sur la quatrième de couverture et c'est aussi bien comme cela. Acide sulfurique est le genre de roman qui se passe de résumé. Je ne savais pas à quoi m'attendre en l'ouvrant et c'était parfait.
 
Comme pour la plupart des romans d'Amélie Nothomb que j'ai lus, j'ai été happée dès les premières pages. L'écriture est fluide et va à l'essentiel, pas de mots superflus. Que des mots forts et imagés. C'est sans doute la qualité que j'aime le plus chez Nothomb. Cette capacité qu'elle a de dire tant de choses avec une économie de mots. Qualité que je suis loin de posséder. C'est sans doute la raison pour laquelle je l'admire autant.
 
Ce roman est noir et présente la nature humaine dans ce qu'elle a de plus dégoûtant. Le voyeurisme à son extrême. C'est une critique de la télé-réalité, mais surtout de ceux qui la consomment sans se poser de questions.
 
Malgré toutes ces qualités, je me dois d'être honnête. Même si ma lecture a été intense, elle fera sans doute comme les autres romans que j'ai lus de l'auteure. Vite consommée, vite oubliée. J'admire l'écriture, mais les histoires sont vite oubliées.

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