samedi 12 novembre 2016

La maison de Jane


Titre original : Jane's House
Éditeur : France Loisir, 1982
345 pages
 
Résumé de l'éditeur :
 
Jane, Paul et leurs enfants, Barbara, seize ans et Bobby, dix ans, forment une famille comme les autres jusqu'au jour où tout s'écroule. Le jour de la mort de Jane. Une épouse tendrement aimée, une mère adorée.
Paul se retrouve seul. Rien ne l'a préparé à assumer, à la fois, le rôle de père et de mère. Avec une maladresse pathétique, il essaie de se battre pour que la famille reste unie, soudée dans le chagrin et le souvenir.
Quand, plus tard, Paul rencontre Elisabeth, il sait qu'une seconde chance de bonheur s'offre à lui. À lui et à ses enfants. Car il veut que Barbara et Bobby retrouvent un vrai foyer. Paul épouse Elisabeth et désormais Elisabeth va habiter dans leur maison, dans « La maison de Jane ».
Mais pour Barbara et Bobby, c'est l'étrangère, l'intruse, l'ennemie.… Chaque lectrice, chaque lecteur lira les larmes aux yeux ce livre bouleversant.
 
Mon commentaire :
 
De tous les livres qui ont passé une éternité dans les étagères de ma bibliothèque, celui-ci bat tous les records, puisqu'il y était même avant ma naissance ! En fait, il appartenait à ma mère, qui l'a gardé pour que je le lise plus tard. Mais que voulez-vous ? Il n'était pas attrayant pour moi, alors je choisissais toujours un autre livre.
 
Je suis bien heureuse d'avoir attendu si longtemps avant de le lire, car je ne crois pas que plus jeune, j'aurais pu apprécier cette histoire de deuil et de famille. Malgré qu'elle soit très prévisible, j'ai été touchée par ces personnages meurtris qui s'aiment mais qui ne cessent de se faire mal de façon non intentionnelle. 
 
Même si le résumé laisse entendre que ce sont les enfants qui souffriront le plus, dans le livre, on connaît plus les sentiments de Liz, la nouvelle épouse de Paul, qui peine à faire sa place dans la maison de l'épouse précédente qui, aux yeux de tous, était l'épouse et la mère parfaite.
 
J'ai trouvé que les sentiments des personnages étaient parfaitement décrits, il n'était pas difficile de se mettre dans la peau d'aucun d'entre eux, ce qui faisait en sorte que finalement, je ne pouvais «prendre» pour aucun des personnages.
 
Ce roman est en somme, un bel hymne à la vie et à la famille.

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