lundi 27 octobre 2014

Lili Klondike, tome 1

Vlb éditeur, 2008
374 pages

Quatrième de couverture :

Amérique du Nord, juillet 1897. La fièvre de l'or bat son plein. Dawson City devient la destination de l'heure et des milliers d'hommes et de femmes quittent leur foyer pour prendre la route du Klondike. Deux jeunes Canadiennes françaises, Liliane Doré et Rosalie Laliberté, sont du nombre. La première laisse son fiancé en plan au pied de l'autel, la seconde abandonne son poste de cuisinière pour s'enfuir avec l'homme de sa vie qui veut devenir chercheur d'or. À l'image des pionnières qui ont peuplé le Yukon, Liliane et Rosalie refusent la passivité qu'on impose aux femmes dans le monde civilisé. Courageuses et téméraires, elles choisissent le Grand Nord, cette dernière frontière, malgré le froid, la cruauté et l'isolement. Elles n'ont en tête qu'un seul désir : prendre en main leur propre destin. Qu'une seule ambition : atteindre Dawson City, où, dit-on, les rues sont pavées d'or. Sur leur route, elles trouveront également l'aventure et l'amour, le tout à la hauteur de leur quête de liberté.

Mon commentaire :
 
J'avais de hautes attentes par rapport à ce livre et elles ont été comblées. Tout au long de ma lecture, j'ai ressenti toute la recherche qu'a effectué l'auteure pour en arriver à cette saga.
 
Grâce à l'émission de télévision La ruée vers l'or diffusée à TVA il y a quelques années, j'en connaissais pas mal sur le chemin que devaient emprunter les prospecteurs pour se rendre au Klondike, ainsi que sur les conditions de vie sur ces routes. Aucune de mes connaissances n'a été contredite, ce qui m'a pleinement satisfaite.
 
De plus, le fait que j'avais vu les lieux à la télévision me permettait de mieux imaginer les lieux, les vêtements, les charges et les radeaux.
 
Là où j'ai été un peu plus déçue, c'est dans le fait que j'ai trouvé que les deux Lili avaient un caractère beaucoup trop fort pour leur époque. Bien sûr, Gilbert-Dumas ne s'en cache pas : elle a créé deux héroïnes qui n'ont pas froid aux yeux ! Elle raconte même dans son avant-propos qu'elle a justement créé deux Lili pour rendre le personnage plus crédible. En effet, si toutes ces aventures s'étaient produites pour une seule et unique femme, l'histoire aurait davantage tenu de la comédie que du drame tellement ça aurait été peu crédible.
 
Par contre, ce traitement de l'histoire à partir de deux personnages principaux a son revers. L'auteure est contrainte de faire un va-et-vient entre les deux héroïnes, ce qui casse parfois le rythme. Et puis, veut, veut pas, on finit par avoir une favorite et être un peu frustrée quand on la quitte pour aller vers l'autre. Pour ma part, j'ai particulièrement aimé suivre les aventures de Liliane.
 
Ces petites lacunes sont toutefois mineures comparées au plaisir que j'ai éprouvé pendant ma lecture. J'ai été transportée, et j'ai rêvé sans arrêt à un prochain voyage au Yukon. Que j'aimerais aller sur les traces de ces hommes et de ces femmes qui ont tout quitté pour un mince espoir de richesse !
 
C'est définitif : je suis accrochée et je compte bien lire les deux autres tomes prochainement.

mardi 21 octobre 2014

L'écho des coeurs lointains, partie 2- Les fils de la liberté (Le chardon et le tartan, tome 10)

Titre original : An Echo in the Bone
Éditions : Libre Expression, 2010
Paru en anglais : 2009
648 pages

Quatrième de couverture :

La guerre de l'indépendance américaine prend un tour décisif lors de la bataille de Saratoga. Jamie Fraser, devenu tireur d'élite, y reconnaît son fils naturel et affronte son cousin, qui sera blessé mortellement. Le général Burgoyne exige alors que Jamie ramène sa dépouille en Écosse. À cette occasion, ce dernier espère retrouver sa presse à Édimbourg, qui lui permettrait de continuer à se battre, mais cette fois à coups de pamphlet.
 
Dans les colonies, lord John Grey découvre un pays livre à l'anarchie, où les colons sont la proie des brigands. Claire étant recherchée par les loyalistes pour avoir transmis en secret des missives aux insurgés, il lui fait une proposition destinée à la protéger.
 
Pendant ce temps, au XXe siècle, Brianna et Roger élèvent leurs enfants au manoir de Lallybroch. Mais un homme mystérieux vient bouleverser leur existence en menaçant leur famille...
 
Mon commentaire :
 
La série reprend définitivement du poil de la bête, pour mon plus grand plaisir. Les derniers tomes laissaient déjà entrevoir qu'il y aurait un retour du rythme des débuts, mais si il me restait des doutes, les voilà effacés. J'ai englouti ce tome comme j'ai englouti les premiers.
 
Comme dans la première partie, Gabaldon fait un va-et-vient entre les personnages et entre les époques. À chaque fois qu'elle quittait un personnage ou un endroit, j'étais fâchée parce que je voulais savoir ce qui allait se passer au plus vite. Puis, je rentrais dans l'histoire suivante très rapidement, oubliant ma frustration, pour être fâchée à nouveau quand elle retournait aux personnages que j'avais pourtant quittés à regret ! Si ce n'est pas un signe que c'est bon, je ne sais pas quoi demander d'autre...
 
Le prochain tome n'est toujours pas sorti en français. Vais-je attendre ou le lire en anglais ? On verra bien. Dire qu'après chaque tome, j'avais besoin de break... Maintenant, je n'en prendrais pas et je n'ai pas le choix. La vie est donc ben mal faite ! hihi

mardi 14 octobre 2014

L'orange mécanique


Titre original : A Clockwork Orange
Éditeur : Pocket, 2005
Paru en français en : 1972
Paru en anglais en : 1962
221 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Le décor inquiétant de cette fable anti-utopique, nous le connaissons bien : c'est celui de la banlieue concentrationnaire qui va recouvrir peu à peu la surface habitable de la planète. Une immense zone urbaine d'ennui, de désolation et de peur.

Sur ce monde déshumanisé et ses habitants asservis, Alex, le voyou au charme pervers féru de musique classique et de langues anciennes, entend régner par la violence et la terreur. A la tête de sa horde adolescente, il matraque, viole, brûle, torture, et s'acharne à détruire une société programmée pour le bonheur et le progrès.

Archange du Mal à l'état pur, il hante à jamais les pages cruelles de cet inoubliable thriller métaphysique.

Mon commentaire :
 
Ce livre m'a été recommandé il y a quelques années par une fille qui allait à l'Université avec moi. Je l'avais pris en note, ayant entendu parler du film à quelques reprises. Quelques mois plus tard, je l'achetais, et, comme trop souvent, l'oubliait au fond de ma bibliothèque. Il en est ressorti il y a deux mois alors que je cherchais un petit roman rapide à lire. Je me suis dit : tiens, pourquoi pas ? C'est un tout petit livre.
 
Sauf que ça m'a pris du temps à lire. Ce n'est pas parce que c'est court que c'est rapide à lire, et je l'ai appris à mes dépens. Il s'est avéré que le langage utilisé par le narrateur était une difficulté quasi insurmontable pour moi. Je ne lisais qu'une ou deux pages à la fois, puis refermais le livre, à bout. J'ai pourtant persisté, et au bout d'une centaine de pages (ce qui représente tout de même presque la moitié du livre), je m'y suis habituée et j'ai pu lire plus aisément, sans avoir à recourir au glossaire pour un mot sur dix.
 
À partir de là, c'est devenu plus intéressant, car je pouvais finalement me centrer sur l'histoire, qui est tout de même très intelligente. Anthony Burgess a ici fait preuve d'une imagination sans bornes, en imaginant un monde où le mot éthique n'a aucun sens. J'ai aimé l'idée de conditionner les criminels à être malades en voyant du mal, tout comme j'ai apprécié le fait que Burgess ait pu imaginer les conséquences et les effets secondaires qu'un tel traitement aurait pu avoir s'il avait été expérimenté pour vrai.
 
Malheureusement pour moi, malgré que je perçoive tout le génie de l'œuvre, c'est la difficulté à m'adapter au langage et à entrer dans l'histoire qui prédominent. Dommage.

Yukonnaise

VLB éditeur, 2012
354 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Béatrice, écrivaine en mal d'inspiration, arrive au Yukon avec l'espoir d'y trouver le sujet de son prochain roman. Sur la route qui relie Whitehorse à Dawson City, elle prend une femme en auto-stop et réalise très vite qu'il s'agit d'Isabelle St-Martin, une esthéticienne dont elle a déjà été la cliente. Mais la Yukonnaise qui occupe le siège du passager n'a plus rien de la Québécoise superficielle qu'elle a connue autrefois. Au fil des conversations, Béatrice découvre l'histoire d'une jeune femme que tout le monde croyait fragile et qui pourtant a réussi à s'émanciper des cadres préétablis pour refaire sa vie au Yukon.
 
Mon commentaire :
 
Depuis quelques mois, je n'ai plus qu'une obsession : visiter le Yukon et l'Alaska. Aussitôt que j'ai découvert que Mylène Gilbert-Dumas avait aussi un intérêt particulier pour le Yukon, je me suis empressée d'aller à la bibliothèque pour emprunter ses livres. J'avais l'intention de prendre Lili Klondike, mais le premier tome n'était pas disponible. Je me suis donc jetée sur ce roman moins connu de l'auteure, qui se passe à une époque beaucoup plus récente.
 
Aussitôt plongée dans l'histoire, je me suis mise à dévorer les pages comme si ma vie en dépendait. Pourtant, il n'y a ici pas d'action particulière, même les paysages de Dawson ne sont pas beaucoup décrits. Pourtant, j'ai complètement été happée par l'histoire de cette esthéticienne rapatriée au Yukon pour et par un homme. Une femme qu'on aurait jamais cru voir survivre si longtemps dans ce village loin de toute commodité. Pourtant, elle s'est adaptée, et même séparée de l'homme qui l'y avait amenée, elle a fait le choix d'y rester.
 
Je pense que ce sont les mots choisis par l'auteure qui sont gagnants dans cette histoire. Aucun flafla, une histoire en toute simplicité, comme les habitants du Yukon. La lecture est fluide, et les pages passent sans qu'on s'en rende compte.
 
Au bout de cette lecture, je ne sais pas ce qui me retient d'aller au Yukon au plus vite. J'ai très envie de découvrir cette partie de mon propre pays qui demeure un mystère pour moi. Le manque d'argent, sans doute... En attendant, je devrai me contenter de Lili Klondike.

mardi 7 octobre 2014

Ma première classe Stratégies gagnantes pour les nouveaux enseignants


Titre original : First-Class Teacher : Successful Stratégies for new Teachers
Édition : Chenelière éducation, 2004
Paru en anglais en : 1998
223 pages

Quatrième de couverture :

Ma première classe est un guide des plus complets qui répond efficacement aux questions que se posent les nouveaux enseignants du primaire et bon nombre de leurs collègues plus expérimentés.

Qu'il s'agisse de préparer la rentrée, de gérer le comportement des élèves, d'inciter ces derniers à s'investir dans leur apprentissage, de leur enseigner les habiletés sociales, de communiquer efficacement avec les parents et de gagner leur adhésion, le présent ouvrage propose une réflexion éclairée, des conseils pertinents et des stratégies éprouvées. De nombreux outils reproductibles viennent aussi faciliter le travail des enseignants.

Pour passer agréablement le cap de la première année d'enseignement et s'épanouir les années suivantes, Ma première classe est sans nul doute une mine d'informations et de ressources.
 
Mon commentaire :
 
Le travail se faisant rare ces derniers temps et l'enseignement étant un travail en constante évolution, il est important de se tenir à jour et de se tenir prêt à assumer de nouvelles fonctions. Quand le téléphone ne sonne même pas pour de la suppléance, il devient vite difficile de demeurer motivé et on a tendance a devenir apathique. C'est ce qui m'arrive depuis le début de l'année scolaire, mais je serais sans doute dans un état complètement déplorable si je ne m'obligeais pas à m'auto-former, histoire de ne pas perdre la main.
 
C'est dans cet état d'esprit que j'ai lu Ma première classe, un livre regorgeant d'idées, de trucs, de conseil et d'outils pour les nouveaux enseignants du primaire. Bien que de nombreuses activités ne s'appliquaient pas à mon domaine (l'orthopédagogie), plusieurs aussi sont adaptables ou carrément utilisables. J'ai ainsi trouvé de nombreuses idées et démarches qui pourront m'accompagner efficacement lorsque j'aurai enfin mon poste dans une école.
 
J'aurai bien aimé découvrir ce livre en travaillant, pour mettre quelques suggestions en application dans les meilleurs délais possibles, mais faute de pouvoir expérimenter maintenant, j'ai pris de nombreuses notes. J'ai particulièrement aimé les chapitres portant sur la préparation à la rentrée scolaire, sur la gestion des comportements difficiles en classe et sur le développement professionnel. D'autres enseignantes trouveront des outils pour enseigner des habiletés sociales à leurs élèves ou encore pour mieux collaborer avec les parents.
 
Le livre comporte aussi de très nombreuses fiches reproductibles en lien avec les sujets abordés. Ce peut être des outils de consignation pour l'enseignant, des fiches pour les élèves ou encore des listes. Il y a du contenu pour tout le monde et pour tous les besoins !
 
Je peux vous assurer que ce livre demeurera à portée de main et qu'il sera feuilleté à de nombreuses reprises durant les prochaines années scolaires. C'est un livre payant à avoir dans sa bibliothèque personnelle quand on est enseignant. 

dimanche 5 octobre 2014

L'Écho des coeurs lointains, partie 1 (Le chardon et le tartan, tome 9)

Titre original : An Echo in the Bone
Éditions : Libre expression, 2010
Paru en anglais en 2009
728 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Juillet 1776. Le Congrès continental vient de ratifier la Déclaration d'indépendance de Thomas Jefferson. À Fraser's Ridge, Claire et Jamie Fraser ont vu leur demeure réduite en cendres et leur petite communauté décimée. La mort dans l'âme, ils reprennent la route.
 
Pendant ce temps, William, comte d'Ellesmere et fils adoptif de lord Grey, débarque dans les colonies avec les armées envoyées par Sa Majesté pour écraser l'insurrection. À Long Island, le capitaine Richardson lui propose d'accompagner un officier supérieur en mission au Canada. De Québec, William suit la défaite des troupes rebelles du colonel Arnold, écrasées par celles de sir Guy Carleton, gouverneur du Canada.
 
À l'aube des grandes batailles qui scelleront le destin d'une nation naissante, la gloire à laquelle aspire William pourrait bien se retourner contre lui en le mettant face à une vérité que tous redoutent. Claire et Jamie, quant à eux, continuent de correspondre avec Brianna et Roger sans trop savoir si ceux-ci arriveront à les lire, aussi loin qu'ils se trouvent...
 
Mon commentaire :
 
À l'heure où plusieurs personnes découvrent avec fascination Jamie et Claire grâce aux débuts fracassants de la série de télévision Outlander, je me remets à ma lecture que j'ai débutée il y a quelques années déjà. Me voici rendue au tome 9, alors que les personnages principaux ont depuis longtemps quitté l'Écosse pour les colonies.
 
Après quelques tomes plus lents et surtout moins captivants, voilà deux tomes que je lis plus rapidement. L'histoire reprend tranquillement son rythme initial. Après le huitième tome, qui laissait entrevoir un retour de l'action plus soutenue, j'espérais que cela ne serait pas qu'un feu de paille. Je suis heureuse de constater que c'en était pas un. S'il est un signe indéniable que j'ai apprécié, c'est sans doute la vitesse à laquelle je l'ai lu. Je n'ai pris qu'une semaine à le lire, ce qui n'est pas rien vu que le livre comporte plus de 700 pages et que je ne pouvais que lire les soirs...
 
Il y a un seul bémol à mon avis, et ce sont les aventures de William, le fils illégitime de Jamie. J'ai trouvé son rôle dans l'armée loyaliste difficile à comprendre, ainsi que ses missions qui l'ont amené entre autres au Canada. Ces passages étaient beaucoup plus ardus et demandaient que l'on s'y attarde plus longuement, car j'ai la forte impression que ces missions et surtout le personnage prendront de plus en plus d'importance pendant les tomes suivants.
 
Si William et Ian prennent de plus en plus de place dans l'histoire, Brianna et Roger en prennent beaucoup moins que dans les tomes précédents, sans doute parce qu'ils ne vivent plus avec les protagonistes. Claire et Jamie prennent aussi moins de place, mais tout de même assez pour que mon intérêt demeure soutenu.
 
La fin du tome ne ressemble aucunement une fin. Rien ne laissait envisager que l'histoire s'arrêterait à ce moment, mis à part le nombre de pages restant. Étrangement, cela donne envie de se précipiter sur la prochaine partie... que je n'ai pas en ma possession. Ce sera pour plus tard, donc...

samedi 4 octobre 2014

Bilan septembre 2014

Au mois de septembre, j'ai lu :

1610 pages
5 livres
2 fictions, 3 non fictions
1 roman
1 guide de voyage
1 roman jeunesse
1 biographie/ témoignage
1 documentaire

Lectures peu nombreuses, mais variées, donc !

Le roman :
  • Dans la rue où vit celle que j'aime- Mary Higgins Clark
Le guide de voyage :
  • Fabuleux Alaska et Yukon- Ulysse
Le roman jeunesse :
  • Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 8 : Les pieds sur Terre- India Desjardins
La biographie/témoignage :
  • Jamais sans ma fille- Betty Mahmoody & William Hoffer
Le documentaire :
  • Ces enfants trop chambardés dans le cœur- Mariette Gervais & Sophie Berthelet

Bilan du mois d'août 2014

Oui, je sais, je suis en retard !

Au mois d'août 2014, j'ai lu :

2952 pages
9 livres
8 fictions, 1 non fiction
7 romans, 1 recueil de nouvelles
3 livres jeunesse
1 biographie

Les romans :

  • Le goût du bonheur- Marie Laberge
  • Le secret de Chimneys- Agatha Christie
  • Tristan et Iseut
  • La neige en deuil-Henri Troyat (coup de cœur)
Le recueil de nouvelles :

  • Les enquêtes d'Hercule Poirot- Agatha Christie
Les livres jeunesse :

  • Divergent, tome 2 : Insurgent- Veronica Roth (coup de cœur)
  • Divergent, tome 3 : Allegiant- Veronica Roth (coup de cœur)
  • Roswell, tome 15 : Secrets de famille- Andy Mangels & Michael A. Martin
La biographie :

  • Into the Wild Voyage au bout de la solitude- Jon Krakauer (coup de cœur)