Titre original : The Secret Dreamworld of a Shopaholic
Édition : Belfond, 2002
Paru pour la première fois en : 2000
327 pages
Quatrième de couverture :
Désopilantes et toniques, les (més)aventures d'une fashion victim. Une comédie irrésistible.
Votre job vous ennuie à mourir ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral... C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou frigues sublimes... rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effarant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu'au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes... Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?
Mon commentaire :
Que l'on s'entende tout de suite : je n'ai rien d'une «shopaholic». Je déteste magasiner des vêtements. Je suis le genre à attendre que mes jeans craquent à force d'être usés, de ne plus rentrer dedans à force d'engraisser ou qu'ils me tombent au genou à force de maigrir avant de me décider à en acheter de nouveaux. Et quand j'y vais finalement, je suis du genre à en acheter trois pour éviter d'y retourner trop vite. Je ne connais rien aux grandes marques de vêtements. D'ailleurs, le moment qui m'a le plus ennuyé lors de mon voyage à Londres est le moment où mon amie m'a traînée de force chez Harrods. Je voyais les vêtements qui à mon oeil, n'avaient franchement rien de bien différent de ce que l'on peut trouver chez Wal-Mart. À priori, donc, Confessions d'une accro du shopping n'avait donc absolument rien pour me plaire. Sauf que. Partout sur les blogues, les forums et les sites littéraires, je tombe sans arrêt depuis des années maintenant sur de bonnes critiques de ce roman. À chaque fois que je vais à librairie, je vois au moins un des tomes de cette série. En plus, ce titre faisait partie d'une liste de livres à lire pour un challenge auquel je participe. Je n'avais donc plus d'excuse, il fallait que je me lance aussi dans les mésaventures sans queue ni tête de Rebecca Bloomwood. Et j'ai aimé, beaucoup aimé même.
Ça faisait un bon bout qu'un livre ne m'avait pas autant fait rire. Bien sûr, c'est un livre sans prise de tête, et léger comme une bulle de champagne. Bien sûr, c'est superficiel et girly. Mais derrière cette façade superficielle, l'auteure traite d'un problème sérieux de notre société : la surconsommation. C'est comme une caricature du comportement de certains, ce qui permet de mieux digérer le message. Oui, plusieurs d'entre nous sommes superficiels, nous dépensons sans compter pour bien paraître et pour s'attirer l'estime des autres, sacrifiant ainsi beaucoup d'argent, de temps et de bonheur.
4 commentaires:
C'est l'un des romans que je n'ai pas réussi à finir... tout le monde aime pourtant... allez comprendre!
@ Karine : Comme quoi aucun livre ne fait complètement l'unanimité !
Ta chronique est pleine d'humour =).
J'ai seulement vu le film adapté du roman et c'était pas mal.
@Enigma : Moi je n'ai pas vu le film. Je serais curieuse de savoir lequel est le mieux réussi!
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