Vlb éditeur, 1985
153 pages
Quatrième de couverture :
Un été chaud au Carré Saint-Louis, en plein coeur de Montréal. Deux jeunes Noirs y habitent dans un deux-pièces surchauffé. L'un écoute du jazz à longueur de journée en lisant l'oeuvre complète de Freud. L'autre écrit un livre, une sorte de journal où il raconte en détail ses rencontres, ses désirs, sa faim. Ce sont aussi des musulmans, fous d'Allah et de pureté, qui n'arrêtent pas de réciter le Coran en se tournant vers la Mecque.
Entre deux prières, deux lectures, deux discussions, entre deux blues, de ceux qui sont de la vie de tous les jours, ils partent à la recherche de l'âme soeur. L'un fréquente les filles des bars du Quartier latin, l'autre les attend, couché sur le Divan, comme un maharadjah nègre dans son harem de Saint-Denis. L'un et l'autre se perdent dans des dialogues sans fin sur les Nègres, les Blanches, la civilisation judéo-chrétienne et la drague. Un malheur ! La drague a ses cycles. La période nègre est maintenant terminée. Caput !
Mon commentaire :
Ce roman aura eu le mérite de me mettre face à mon inculture. Je savais bien que ce roman était le premier de Dany Laferrière et que ça parlait de Noirs à Montréal, mais j'avais le reste tout faux. Premièrement, ayant entendu parler de Dany Laferrière pour la première fois il y a quelques années, je croyais que ce roman datait de la fin des années 1990 ou du début des années 2000. La mâchoire a bien failli me décrocher quand j'ai vu le livre à la bibliothèque, que je l'ai ouvert et que j'ai découvert qu'il avait été publié en 1985 ! Deux ans avant ma naissance ! La honte ! Ensuite, parce que je sais que Laferrière est Haïtien de naissance, je pensais que ses personnages seraient Haïtiens. Ben non, ce sont seulement des Nègres, on s'en fout bien au fond de leur pays d'origine. Ce sont des Nègres occidentaux, un point c'est tout.
Non seulement ai-je été surprise par l'histoire, mais la narration m'a aussi beaucoup déroutée. Je trouvé que la plume était très différente de celle de Vers le Sud, mis à part en ce qui concerne son petit cru. Cela n'est pas négatif en soi, mais disons que c'était inattendu !
À vrai dire, même si j'ai trouvé que le roman se lisait très bien (je l'ai quand même lu en deux courtes séances de lecture seulement), je me suis sentie dépassée par des références musicales et (oh la honte !) littéraires d'une époque que je n'ai pas connue.
Plusieurs dialogues et réflexions m'ont toutefois bien plu, notamment celle sur la beauté qui implose et celle sur les cycles de drague.
Je sens que ce commentaire est un peu confus, alors résumons en disant simplement que j'ai du mal à dire ce que j'en ai réellement pensé ! J'ai senti et j'ai compris ce que tant de lecteurs ont aimé, mais je n'ai pas complètement adhéré pour une raison sur laquelle je n'arrive pas à mettre le doigt. Une chose est certaine : je donnerai une autre chance, voire plusieurs à Dany Laferrière qui m'avait séduite avec son portrait d'Haïti dans Vers le sud.
Non seulement ai-je été surprise par l'histoire, mais la narration m'a aussi beaucoup déroutée. Je trouvé que la plume était très différente de celle de Vers le Sud, mis à part en ce qui concerne son petit cru. Cela n'est pas négatif en soi, mais disons que c'était inattendu !
À vrai dire, même si j'ai trouvé que le roman se lisait très bien (je l'ai quand même lu en deux courtes séances de lecture seulement), je me suis sentie dépassée par des références musicales et (oh la honte !) littéraires d'une époque que je n'ai pas connue.
Plusieurs dialogues et réflexions m'ont toutefois bien plu, notamment celle sur la beauté qui implose et celle sur les cycles de drague.
Je sens que ce commentaire est un peu confus, alors résumons en disant simplement que j'ai du mal à dire ce que j'en ai réellement pensé ! J'ai senti et j'ai compris ce que tant de lecteurs ont aimé, mais je n'ai pas complètement adhéré pour une raison sur laquelle je n'arrive pas à mettre le doigt. Une chose est certaine : je donnerai une autre chance, voire plusieurs à Dany Laferrière qui m'avait séduite avec son portrait d'Haïti dans Vers le sud.
4 commentaires:
Je l,ai lu ado... la seule chose dont je me rappelle, c'est l'expression "la pine nègre"... c'est tout dire!
Karine : haha finalement ce que tu en a retenu résume assez bien l'ensemble du livre !
Je ne connais pas du tout cet auteur, à découvrir donc =)
@ Enigma : Je suis toujours heureuse de permettre de découvrir de nouveaux auteurs !
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