dimanche 20 mai 2018

Prisonniers du bonheur

Titre original : Stands A Calder Man
Mon édition : Club France Loisirs, 1984
321 pages

Quatrième de couverture (pris sur Babelio, la jacquette de mon exemplaire étant manquante) :
 
Propriétaire d'un superbe ranch dans le Montana, Webb Calder doit surmonter bien des obstacles: une sécheresse terrible et une nuée de sauterelles qui anéantissent ses espoirs de récolte, et surtout l'hostilité de nouveaux immigrants. C'est pourtant parmi eux qu'il va rencontrer l'amour en la personne de Lili. Un amour difficile, avivé par la haine et l'envie...
 
Mon commentaire :
 
Parfois, les titres français des livres me stupéfient. Pareil pour les quatrièmes de couverture et, tant qu'à faire, pour les couvertures elles-mêmes. Ce roman avait tout pour m'inciter èa ne pas le lire. Un titre complètement cul-cul, une illustration à la Harlequin et une quatrième de couverture aussi superficielle que le reste.
 
L'autre chose qui me stupéfie, c'est qu'il reste encore, après des années de ménage de vieille PàL, encore des livres dont les éditions datent d'avant ma naissance. Mais ça, c'est une autre histoire.
 
En dépit de son manque d'attrait, j'ai beaucoup aimé cette histoire. Oui, l'histoire d'amour y prend une bonne place, mais on sent que la base historique a été fouillée à fond par l'auteure. On y parle de l'arrivée d'immigrants plein d'espoir venus au Montana pour y trouver la terre promise, espérant faire fortune de l'agriculture dans un milieu où pourtant la sécheresse sévit régulièrement. On assiste à la naissance d'une ville au beau milieu de nulle part, où les hommes d'affaire en profitent pour vider encore plus les poches des immigrants. Et puis, on vit le désespoir des cowboys nés sur ces terres qui assistent impuissants à l'arrivée de ces agriculteurs inexpérimentés qui finiront par assécher leurs terres définitivement.
 
Finalement, c'est beaucoup plus qu'un roman d'amour, c'est un véritable western. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Lilli, une immigrante mariée trop jeune à un ami de son père pour survivre au décès de ses parents. J'ai bien aimé aussi le personnage de Webb, un ranchero avec la tête sur les épaules, bien qu'inévitablement, il soit pas mal stéréotypé.
 
Je considère finalement ce roman comme une belle découverte. Ce n'est pas un roman remarquable, mais il m'aura fait passer un bon moment.  
 
+24


samedi 12 mai 2018

La marque de la bête et autres nouvelles

Mon édition : Folio, 2005
116 pages

Quatrième de couverture :

Pour avoir profané Hanuman, le Dieu-Singe, avec la cendre de sa cigarette, un colon anglais est frappé par un étrange sortilège qui le transforme en bête hurlante. Seul un lépreux semble savoir comment le guérir...

Bisesa, une jeune veuve indienne, donne à son amant anglais une preuve d'amour toute orientale.

Jakin et Lew, deux enfants de troupe aussi drôles qu'héroïques, sonnent la charge au milieu de la débâcle générale et assurent ainsi une victoire inespérée à leur régiment.

Mon commentaire :
 
Je ne suis plus certaine de la façon dont ce recueil de nouvelles est arrivé sur les tablettes de ma bibliothèque. Je crois qu'il s'agissait d'une lecture obligatoire pour mon frère au cégep, et que comme il ne voulait pas le garder, il me l'a donné. Toujours est-il qu'un livre, ça se doit d'être lu. J'avais envie d'une courte lecture, que j'espérais sans cassage de tête.
 
Pour la longueur, j'ai été servie, pour le peu de complexité, je me suis complètement trompée.
 
C'est ma première expérience de Kipling, n'ayant pas lu Le livre de la jungle. Je n'avais donc absolument aucune attente, sinon celle annoncée par la quatrième de couverture de mon exemplaire : «un conteur de grand talent».
 
Si j'ai effectivement beaucoup aimé le style de la plume de Kipling, je dois avouer qu'il m'a complètement perdue à plus d'une reprise. Pour la première fois depuis longtemps, je me suis retrouvée dans la position de l'élève qui a une évaluation en compréhension de lecture avec un texte dont il n'a absolument pas les connaissances de base.
 
D'abord, je ne connais absolument rien de l'Inde du début du vingtième siècle, sinon le fait que c'était une colonie anglaise. Ensuite, ce qui est encore plus vrai dans la troisième nouvelle, je ne connais rien aux tactiques militaires, encore moins à celles des colons anglais de 1900. Finalement, la traduction est faite dans une français très européen. Le langage plutôt familier des personnages m'a donc laissée perplexe à plus d'une reprise. 
 
Les deux premières nouvelles sont tout de même accessibles. J'ai bien aimé la première, qui rappelle un peu les nouvelles fantastiques de Maupassant. De la deuxième, j'ai beaucoup aimé la longueur (très courte). Mais la troisième m'a été beaucoup plus pénible, et comme mon expérience s'est conclue avec cette nouvelle, mon ressenti final n'est pas très positif.
 
Au moins, je ne peux pas parler de déception, car je n'avais aucune attente particulière...
 
+23
 

samedi 5 mai 2018

Cher Daddy

Titre original : Daddy
Éditions : France Loisirs, 1992
Paru en anglais : 1989
370 pages

Quatrième de couverture :

La foudre tomberait à ses pieds qu'Olivier Watson ne serait pas plus abasourdi quand sa femme Sarah lui annonce son départ. Elle a décidé de reprendre ses études et de se remettre à écrire. La quarantaine passée, lasse de n'être que l'ombre d'un homme qui s'est fait une belle carrière, elle veut enfin vivre sa vie…

Elle ne reviendra jamais. Désespéré, puis la rage au cœur, Oliver mettra un an à comprendre. Une année fertile en conflits avec ses trois enfants - avec l'aîné surtout, qui, père à dix-sept ans, abandonne ses études pour entretenir son foyer. Un autre choc attend Oliver après le décès de sa mère, atteinte de la terrible maladie d'Alzheimer, son père s'empresse de se remarier. Mais George Watson n'a-t-il pas raison ? La belle Morgan Townsend ne sera, pour Olivier, qu'une tentation sans lendemain. Et c'est par le hasard d'une rencontre avec la grande vedette Charlotte Sampson qu'il retrouvera enfin le bonheur...
 
Mon commentaire :
 
Encore une vieillerie de moins dans ma bibliothèque. Ça fait un bien fou au moral, ce «ménage» de PàL ! Cette fois, je serais bien en peine de  vous expliquer comment ce roman a atterri dans ma bibliothèque. Danielle Steel n'a jamais été le genre d'auteure que je lis, et pourtant, en faisant l'inventaire de ma bibliothèque dans le temps des Fêtes, j'en ai trouvé deux ! Bref...
 
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce roman, sinon que ça se lit bien. Il y a plusieurs irritants, comme le nombre impressionnant de répétitions des mots "merveilleuse", "sensationnelle" ou "épatante", ou encore la mentalité des personnages qui traduit bien celle des adultes de la fin des années 80 (Si tu es une femme, tu dois te marier avant tes 30 ans et avoir au moins 2 ou 3 enfants. Si tu veux une carrière ou demeurer célibataire, tu es complètement tarée), ou encore les rebondissements parfaitement prévisibles.
 
Mais le fait est que, pour une lecture facile et qui change les idées, on trouve son compte. Même si c'est le genre de roman aussitôt lu, aussitôt remisé aux oubliettes. Ce que je dis, c'est que vous n'avez pas besoin de remuer ciel et terre pour en trouver une copie, mais si vous l'avez sous la main et pas grand chose à lire, eh bien, au moins ce roman vous tiendra occupé un moment.

+22
 
 

vendredi 4 mai 2018

Bilan avril 2018

Un bilan très simple pour le mois d'avril, avec seulement 2 lectures...

En avril, j'ai lu :

2 livres
2 fictions
2 YA
731 pages

Il s'agit de  :

  • Soeur des cygnes, tome 1 - Juliet Marillier
  • Soeur des cygnes, tome 2- Julier Marillier