samedi 27 janvier 2018

Le vignoble

Titre original : The Vineyard
Éditions : Le livre de poche, 2002
Paru en anglais : 2000
412 pages

Quatrième de couverture :
 
À cinquante-six ans, Natalie Seebring, veuve depuis peu, scandalise ses enfants et la bonne société de Rhode Island en annonçant son remariage avec l'’intendant de son magnifique vignoble d’'Asquonset.
Quant à Olivia, la jeune artiste qui a restauré pour elle des photos anciennes, elle est fort surprise lorsque Natalie la convie à passer plusieurs semaines dans sa propriété, afin de l’'aider à écrire son histoire. Car cette femme décidée à vivre suivant sa volonté entend aussi s’'expliquer.
Au fil des jours, Olivia découvre le passé de Natalie Seebring : la ruine de son père dans le krach de 1929, le difficile recommencement sur le domaine alors modeste, et la tendresse qui, dès l’'enfance, l’'a unie au jeune Carl, fils de paysans….
Une complicité profonde, faite d'’affection et d’'admiration, naît bientôt entre ces deux femmes de générations différentes, que la romancière du Refuge du lac rend merveilleusement humaines et attachantes.
 
Mon commentaire :
 
Je continue à vider ma bibliothèque de ses intrus, c'est-à-dire des livres dont je ne sais trop comment ils y sont parvenus. L'idée de lire une petite romance ne m'enchantait pas particulièrement. Mais souvent, une fois les premières pages passées, je me trouve à défiler les pages l'une après l'autre, guidée par un plaisir coupable, puisque ma tête me dit sans cesse que c'est complètement cliché.
Ma lecture de ce roman a particulièrement mal commencé, car d'entrée de jeu, on voit une erreur flagrante sur la quatrième de couverture. Natalie Seebring n'a pas 56 ans, mais bien 76 ans. On s'explique donc un peu mieux le scandale causé par l'annonce de son remariage quelques mois après le décès de son mari.
J'étais fort irritée de cette erreur, m'attendant presque à en retrouver à toutes les pages. C'est fort heureusement la seule qui m'ait sauté aux yeux, et bientôt je me suis mise à lire cette histoire avec intérêt.
Un aspect qui m'a particulièrement plu est que tout ne tourne pas autour de l'histoire entre Olivia et Simon. On y lit aussi l'histoire d'Olivia, abandonnée par sa mère, et de sa fille Tess une petite fille de dix ans revêche et atteinte d'une dyslexie handicapante. Il y a l'histoire de Nathalie Seebring qui a grandement participé au succès du vignoble dans l'ombre de son mari Alexander. On lit également l'histoire des enfants de Natalie qui ont parfois souffert d'avoir une mère si occupée. On en apprend aussi beaucoup sur la culture de la vigne ainsi que sur la fabrication du vin.
Ce que j'ai moins aimé, par contre, elle la façon dont on aborde le sujet de la dyslexie. Bon, le livre a paru en 2000 et, 18 ans plus tard, on en connait sans doute beaucoup plus sur le sujet. Mais de laisser entendre qu'avec beaucoup de travail, la lecture deviendra aussi facile pour Tess que pour les autres enfants, c'est rêver en couleurs. La dyslexie est une condition permanente qui peut se travailler, mais qui est persistante. D'où le terme trouble de l'apprentissage qui lui est accolé.
Le vignoble est une petite histoire qui se lit facilement les soirs de semaine où on est fatigués, mais qui n'est pas inoubliable. Pas la peine de faire des pieds et des mains pour trouver le bouquin, mais si vous le trouvez, c'est une bonne petite romance pas trop cul-cul (excepté pour la dernière phrase qui est aberrante : «[...]Même si elle ne le méritait probablement pas, elle allait le garder pour elle toute sa vie.» WTF ? Depuis quand on rabaisse son héroïne en fin de roman? En tout cas).
 

samedi 20 janvier 2018

Les dents de la poule

Âge : à partir de 8 ans environ
Illustrations : Pierre Pratt
Éditions : Boréal, 1992
121 pages

Quatrième de couverture :

« Renaud se redressa dans son lit. Un coup d’œil lui suffit. La poule n'était plus dans sa grosse boîte. Elle avait grignoté un trou de la taille de son corps. Elle vagabondait donc dans la maison.

« Le garçon bondit sur ses pieds. C'est à ce moment qu'il entendit l'autre bruit. Un coup de feu ou quelque chose de semblable. Il courut vers la cuisine. Une vague fumée noire s'élevait du grille-pain dont le fil avait été sectionné. C'était clair. En coupant le fil avec son bec, la poule avait provoqué un court-circuit.

«Le cœur de Renaud se mit à battre à tout rompre. Un court-circuit, ça se répare. Mais il y avait pire. La précieuse poule avait pris un choc. Un choc qui l'avait peut-être tuée raide. Imaginez celui qui, pour prouver que les poules ont des dents, exhibe une poule morte, électrocutée, noire comme une dinde trop cuite. »

QU'ARRIVE-T-IL QUAND ON RÉUSSIT L'IMPOSSIBLE ? DES AVENTURES INCROYABLES. C'EST CE QUE RACONTE, AVEC HUMOUR ET SENSIBILITÉ, CETTE HISTOIRE QUI TIENT AUTANT DES CONTES DE CHEVALERIE QUE DES ROMANS FARFELUS D'AUJOURD'HUI.
 
Mon commentaire :
 
Lorsque les bibliothèques scolaires élaguent des livres, j'aime bien prendre quelques minutes pour fouiner et voir si je n'y trouverais pas des trésors de mon enfance. J'ai retrouvé ce roman de Raymond Plante il y a quelques années. Le livre n'a plus de forme et n'attirerait sans doute plus les jeunes d'aujourd'hui à l'œil, mais c'est tellement dommage, car il renferme une histoire sans queue ni tête comme ils les aiment tant.
 
Le jeune Renaud rêve de faire partie de l'orchestre de Saint-Noyau son petit patelin oublié des géographes au beau milieu d'une autoroute aux bretelles de spaghettis, et d'y jouer de l'harmonica. Or, le général commandant l'orchestre lui a répondu qu'il pourrait jouer de l'harmonica dans l'orchestre... quand les poules auront des dents. Déterminé à prouver que le général à tort, Renaud se met activement à la recherche d'une poule avec des dents. On rit de lui, bien sûr, mais il demeure convaincu qu'il en trouvera un jour. En effet, dans une vieille ferme, une dame lui dit qu'elle en possède une, mais qu'une poule avec des dents, ça ne se donne pas à n'importe quel prix ! Renaud devra venger feu son mari en donnant un bon gros coup de pieds aux fesses de son ennemi. S'en suit une suite d'aventures sans queue ni tête qui se terminent par le général mangeant sa moustache tel que promis.
 
J'ai bien aimé ce roman différent et humoristique, qui m'a donné envie de redécouvrir Raymond Plante et ses nombreux romans publiés aux éditions de la Courte Échelle, la maison d'éditions fétiche de mon enfance.
 
+6
 
 

Scottish Witches

Éditions : Waverley Books, 2009
191 pages

Quatrième de couverture :

Let warlocks grim, an wither'd hags, 
Tell how wi you, on ragweed nags, 
They skim the muirs an dizzy crags, 
Wi wicked speed;
And in kirkyards renew their leagues, 
Owre howkit dead.

Robert Burn's famous poem " Address to the Deil " describes the hag-like appearance and demonic presence that for most people epitomises the image of the witch. But just what is a witch, and who are the figures that Scotland has accused of witchcraft ? Scottish Witches aims to explain.

All over Europe in the 16th and 17th centuries a wave of paranoia and hysteria was taking hold. All the ills of society were blamed on witchcraft, and Scotland did not escape this obsession with the supernatural.

This book gives the stories of Scotland's witches, the accused, the confessed, the trials, and the superstitions. 

This fascinating book will also explain about the beliefs of modern white witches and the place of Wicca in society today. 
 
Mon commentaire :
 
Un aspect marquant de mon voyage en Écosse, mon tout premier à l'étranger, a été le caractère fort de son histoire et de ses mythes et légendes. Partout dans les Hautes Terres, j'avais presque l'impression que j'allais faire la rencontre d'un fantôme ou d'une autre créature mythique. Les paysages étaient en effet tellement différents de ce que je connaissais qu'il n'était pas difficile de se croire dans un conte quelconque.
 
Quand je suis entrée dans cette grande librairie sur Princes Street à Édimbourg, j'ai pratiquement dévalisé la section sur les mythes et légendes du pays. En fait, je suis repartie avec quatre petits livres des éditions Waverley Books, qui étaient les seuls assez petits pour entrer dans mon sac à dos. L'un d'eux était celui-ci, parlant de l'époque de la chasse aux sorcières. C'est à la fois un livre qui retrace la vie des accusé(e)s et qui parle des nombreuses superstitions qui alimentaient l'imaginaire des écossais des 16e et 17e siècle.
 
J'ai particulièrement (et de façon assez morbide) aimé la partie qui décrit les traitements horribles et injustes qui attendaient les gens qui étaient accusés de sorcellerie. Je savais déjà que j'allais être choquée, mais j'étais parfois sans mot devant ce que la peur irraisonnée peut faire faire aux humains.
 
Le livre dresse aussi un portrait, quoique assez sommaire, des sorcières de North Berwick, qui a été l'une des plus grande exécutions de sorcières en Écosse. J'ai été très surprise d'apprendre que, faisant partie de ce regroupement de sorcières, se trouvait une personne du nom de Geillis Duncan. Elle fut sans nul doute l'inspiration  de Diana Gabaldon pour son personnage de Outlander.
 
En somme, c'est un livre qui ne fait qu'effleurer le sujet, mais qui donne envie d'en découvrir plus sur le sujet. Et aussi l'envie de retourner en Écosse, bien sûr.
+5

mercredi 10 janvier 2018

Le Café de l'Excelsior

Mon édition : Le livre de Poche, 2008
Paru pour la première fois : 1999
84 pages

Quatrième de couverture :

Viens donc Jules, disait au bout d'un moment un buveur raisonnable, ne réveille pas les morts, ils ont bien trop de choses à faire, sers-nous donc une tournée…
Et Grand-père quittait son piédestal, un peu tremblant, emporté sans doute par le souvenir de cette femme qu'il avait si peu connue, si peu étreinte, et dont la photographie jaunissait au-dessus d'un globe de verre enfermant une natte de cheveux tressés qui avaient été les siens, et quelques pétales de roses à demi tombés en poussière. Il saisissait une bouteille, prenait son vieux torchon à carreaux écossais et, lent comme une peine jamais surmontée, allait remplir les verres des clients.
 
Mon commentaire :
 
Je n'avais absolument aucune attente en lisant ce petit roman. Je ne me souviens pas comment il a atterri dans ma liste  à lire, et encore moins comment il est arrivé dans ma bibliothèque. Toujours est-il que je l'ai depuis longtemps et que, lorsque je me suis dit que j'avais envie de lire quelque chose de court, j'y ai immédiatement pensé.
 
J'ai lu, plutôt sans émotion, les premières pages. Ça se lisait très bien, car la plume de Claudel est très belle, mais mon intérêt n'était pas encore piqué. Et puis, alors que je ne m'y attendais plus, le revirement. Tout  à coup, on comprend la nostalgie qui imprègne l'ensemble du roman. J'ai même eu envie de pleurer, tant ça paraissait injuste et triste. Et ça, c'est un exploit, car je suis rarement touchée en si peu de pages.
 
N'empêche que cette histoire sera probablement rapidement oubliée en raison du peu de temps que j'ai passé en compagnie de ses personnages.
 
Je prends note d'autres romans de l'auteur, car je sens qu'un roman un peu plus long sera pour moi une expérience beaucoup plus mémorable. Lequel, ou lesquels me suggérez-vous ?
+4

mardi 9 janvier 2018

Briser le silence

Éditions : Libre expression, 2005
314 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Le 25 mars 2004, une onde de choc secouait le Québec : une femme, dont on ne connaissait pas l'identité, brisait le silence et dénonçait son agresseur, un célèbre impresario. En mai 2005, Nathalie Simard se dévoile. Le public découvre avec beaucoup d'émotion une artiste qui n'a pas eu d'enfance. Mais ce qui touche d'abord et avant tout les gens, c'est son courage et sa détermination. Personnalité attachante, Nathalie devient ainsi un modèle à suivre pour tous ceux qui souffrent ou qui ont souffert d'abus. Pour se libérer certes, mais surtout pour dénoncer les prédateurs et aider leurs victimes, Nathalie a ouvert son cœur et son album de souvenirs au journaliste Michel Vastel. Dans Briser le silence, il retrace la vie personnelle et professionnelle de Nathalie. Certains passages choqueront sans doute, mais le silence aurait été la pire des armes et n'aurait pas servi la cause des victimes. Merci, Nathalie !
 
Mon commentaire :
 
À la sortie de ce livre, ma mère a acheté cette biographie et l'a entreposée dans ma bibliothèque après l'avoir lue. Je n'avais pas particulièrement envie de la lire, surtout que je ne suis pas de l'époque de la famille Simard. Mais un livre dans une bibliothèque se doit d'être lu, et puis, je dois l'admettre, j'étais curieuse d'en apprendre plus sur cette histoire qui a défrayé les manchettes il y a une dizaine d'années.
 
Il serait malvenu de critiquer le contenu, puisqu'il s'agit évidemment de la vie d'une femme qui a été abusée pendant son enfance. C'est horrible, et parfois les détails sont insoutenables et inimaginables. Je me permets toutefois de souligner que j'aurais aimé que le livre tourne un peu moins autour des déboires financiers de Nathalie Simard ainsi que sur sa dépendance financière envers son agresseur et un peu plus sur son enfance, les événements vécus ainsi que les émotions ressenties. Après tout, même si ces passages étaient les plus difficiles à lire, je crois aussi que c'est ceux qui intéressaient le lecteur.
 
Je n'ai pas compris non plus pourquoi le nom de l'impresario n'a jamais été nommé. Qui ne connaît pas le nom de son agresseur au Québec ? Et si jamais il y en avait qui n'étaient pas au courant, ce qui m'étonnerait, il n'est pas bien difficile de trouver la réponse.
 
J'ai aussi été déçue d'apprendre que la fondation qu'a créé Nathalie Simard suite à la condamnation de son agresseur ait fermé après seulement trois ans. Particulièrement après avoir lu qu'elle veut « s'y consacrer jusqu'à la fin de sa vie ». Il y a des événements qu'on ne peut clairement prévoir dans une vie, mais n'empêche que c'est décevant de constater qu'elle soit si vite passé à autre chose.
 
Au final, c'est un livre sans grande surprise, mais qui aidera peut-être des victimes d'abus de toutes sortes de dénoncer leur agresseur.
+3
 

samedi 6 janvier 2018

L'élégance du hérisson

Éditions : Gallimard, 2006
Collection : Folio
414 pages

Quatrième de couverture :

"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.

Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision: à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai."
 
Mon commentaire :
 
Des sentiments contradictoires m'ont assaillis tout au long de ma lecture. Si bien que j'arrive bien mal à dire si j'ai aimé ou pas. Donc, voici quelques faits :
 
1-  J'ai adoré la plume de Muriel Barbery. Elle est élégante comme le hérisson. De prime abord, elle semble rude,  un peu difficile, mais, au fond, elle coule tout en douceur.
2- J'ai aimé quelques-unes des réflexions profondes de Renée et de Paloma, mais, à la fin, je n'en pouvais plus de toutes ces réflexions philosophiques et j'ai sauté plusieurs passages.
3- Je ne peux nier le fait que j'ai dévoré le roman.
4- Les personnages avaient parfois le don de m'irriter. Ce n'est pas parce que tu as lu plein de trucs philosophiques et que tu lis des romans classiques et que tu connais l'art que tu es plus intelligent qu'un autre. Et surtout, pourquoi vouloir cacher qui tu es sous prétexte que tu n'es pas allée à l'école ? 
5- J'ai adoré que ce roman soit une ode à la langue française.
6- Il y a des références culturelles que je n'ai pas comprises et qui m'ont dérangées. Je connais peu le Japon et je n'ai pas beaucoup lu de littérature russe. Ça m'a un peu perdue à l'occasion.
 
Comme vous pouvez le voir, difficile d'en arriver à une conclusion. Mais je crois que le plus important, le plus révélateur, c'est le troisième point. Si j'ai dévoré, ça doit être que j'ai bien aimé. Peu importe le reste, tout compte fait.

+2
 

vendredi 5 janvier 2018

Une affaire de harcèlement

Titre original : Courting Troubles
Éditions : France Loisirs, 2005
Paru en anglais : 2002
343 pages
 
Quatrième de couverture :
 
La vue de la brillante avocate Anne Murphy semble parfaite. Pourtant, la jeune fille vit dans l'angoisse : ancienne victime du psychopathe Kevin Satorno, elle appréhende avec terreur le moment de sa libération. Un jour, elle quitte la ville et confie ses clés à une amie. Peu de temps après, elle apprend à la une du journal... sa propre mort ! Anne comprend que son amie a été assassinée à sa place par Kevin Satorno, évadé de prison. Elle se lance sur les traces du psychopathe et continue de se faire passer pour morte... dans l'unique but de rester en vie.
 
Mon commentaire :

Un bon polar qui se lit sans trop d'efforts. Ayant récemment lu Une affaire de succession de la même auteure, je m'attendais au même genre d'histoire qui se lit, mais qui progresse très tranquillement. Au contraire, sans pour autant rouler à tambours battants, cette histoire a un rythme soutenu, et une menace constante plane.

J'ai bien aimé que les quatre avocates du cabinet Rosato & cie fassent front pour attraper l'assassin. J'ai même eu une surprise à la fin, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout. Sans être mémorable, ce roman m'aura permis de passer un bon moment.
+1