dimanche 29 mai 2016

Les rescapés du coeur

Titre original : The Rescue
Éditions : Robert Laffont,2003
Collection: Pocket
Paru en anglais : 2000
382 pages

Quatrième de couverture :
 
Denise vit seule avec son fils Kyle, un enfant à la sensibilité exacerbée qui souffre de graves problèmes de communication.
Sans amertume ni regrets, elle lui consacre sa vie et lui sacrifie ses rêves. jusqu'au jour où Denise rencontre Taylor. Entre elle et ce pompier bénévole, qui l'a sauvée après un accident de voiture, commence une belle histoire d'amour. D'autant que Taylor s'attache au jeune Kyle, qui le considère très vite comme un père. Mais soudain tout se complique : sans explication, Taylor refuse de s'engager, s'enferme dans le silence.
Quels démons le hantent qu'il ne parvient pas à affronter ? Décidée à découvrir son secret, Denise veut croire qu'elle peut lui apprendre à aimer.


Mon commentaire :

J'ai toujours un peu honte de lire Nicholas Sparks, mais il faut bien que je me l'avoue : j'ai un faible pour ses histoires. Contrairement à la plupart des romans d'amour, tout ne tourne pas autour des deux amoureux. Il y a toujours des personnages forts et humains, avec de belles valeurs, mais meurtris par la vie. Ce livre de Sparks ne fait pas exception, puisqu'il met à l'avant-plan Denise Horton, une jeune mère élevant seul son enfant ayant un trouble grave du langage, sans moyens mais aimant son fils comme pas une, et Taylor McAden, un pompier volontaire intrépide mais mystérieusement célibataire et de toute évidence hanté par son passé.
Si le roman est sans grande surprise, je dois avouer qu'il se lit d'une traite. L'écriture est un peu simple, mais on passe rapidement par dessus. Les personnages secondaires sont aussi attachants que les personnages principaux. On ne manque pas non plus de vouloir aller faire un tour dans les petites bourgades de Caroline du Nord suite aux descriptions de Sparks.
Bref un bon moment de lecture, qui sera rapidement oublié, mais qui a fait mon bonheur le temps de quelques heures.

samedi 28 mai 2016

Cercle de pierre, tome 8: Écrit avec le sang de mon coeur (partie 1)

Titre original : Written In My Own Heart's Blood
Éditions : Libre expression, 2015
Paru en anglais : 2014
471 pages

Quatrième de couverture :

Juin 1778 : l'armée britannique quitte Philadelphie, alors que les troupes de George Washington délaissent Valley Forge pour se lancer à ses trousses. Jamie Fraser, que l'on croyait mort, réapparaît et découvre que son meilleur ami s'est marié avec sa femme, Claire. Il apprend également que son fils illégitime connaît maintenant l'identité de son père.

Enfin réunis, Jamie et Claire se réjouissent que Brianna, leur fille, soit en sécurité au XXe siècle… Mais il n'en est rien, puisqu'elle est à la recherche de son fils, qui a été enlevé par un homme déterminé à connaître les secrets de sa famille. Son mari, Roger, s'est aventuré dans le passé pour retrouver le garçon disparu, ignorant que l'objet de sa quête n'a pas quitté le présent. Le ravisseur peut désormais jeter son dévolu sur sa véritable cible : Brianna.
 
Mon commentaire :
 
Voilà une suite que j'attendais depuis longtemps, mais qui se faisait étrangement absente de la bibliothèque municipale que je fréquente. Quand je l'ai finalement vue dans les tablettes, je me suis empressée de l'emprunter, puisque le dernier tome m'avait laissée sur ma faim. J'avais donc très hâte de voir ce qui se passerait dans ce tome-ci, puisque la guerre de l'Indépendance est commencée. De leur côté, Brianna et Roger sont de retour dans le présent en Écosse et je me mourrais de savoir ce qui arriverait avec leur fils Jem.
 
Ce tome ne m'a pas du tout déçue. J'ai trouvé que tout était toujours aussi bien documenté et imagé. Les livres de Diana Gabaldon ont vraiment le don de me projeter complètement dans l'époque et le lieu dont il est question. Quand on change de partie et qu'on va voir d'autres personnages, je suis toujours sur les dents, enragée de ne pas pouvoir savoir tout de suite ce qui se passera ensuite. Puis, une fois les premières pages passées, je suis à nouveau complètement dans l'histoire et j'oublie presque ce qui se passait avec les personnages précédents.
 
Dans ce tome-ci, j'ai particulièrement aimé que Roger traverse de nouveau les pierres. Sans donner trop de détails, je peux tout de même dire qu'il se retrouve dans une Écosse antérieure aux tout début de la série. J'adore les descriptions de l'Écosse de cette époque, et j'ai été bien heureuse de m'y retrouver le temps de quelques pages. J'ai maintenant bien hâte de voir ce qu'il adviendra de ce personnage.
 
Quant à Jamie et Claire, ils se retrouvent en plein cœur de la guerre de l'Indépendance, du côté des rebelles. Le fils illégitime de Jamie, quant à lui, se trouve du côté des Loyalistes, ce qui bien entendu crée bien des tensions. On se demande comment tout cela pourra bien finir.
 
Je m'arrête là car j'ai bien peur d'en avoir déjà trop dit. Le seul reproche que j'adresserais à ce tome-ci s'adresse en fait à la maison d'édition. Les caractères sont beaucoup plus petits que dans les tomes précédents, et les pages, beaucoup trop chargées, ce qui rend la lecture beaucoup moins fluide. Je préférais de loin les grosses briques qui tenaient à peine dans mes mains tellement elles étaient épaisses.
 
J'ai la deuxième partie entre les mains, mais je sais malheureusement que je n'aurai pas assez de temps pour la lire avant de quitter pour l'été. C'est donc à contrecœur que je la remettrai à la bibliothèque dans quelques minutes. Dire que je devrai attendre l'automne pour la lire... La tentation est très forte, mais je sais que la frustration sera bien plus grande si je dois le remettre à mi-chemin de la dernière partie. À l'automne prochain, donc !

dimanche 8 mai 2016

Pompéi

Titre original : Pompeii
Éditions : PLON, 2004
Paru en anglais : 2003
416 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Le temps est lourd en cette dernière semaine d'août de l'an 79, l'atmosphère étouffante dans la somptueuse baie de Naples où de nombreux Romains sont venus savourer les derniers jours de l'été.

Une étrange odeur de soufre flotte dans l'air. Attilius, jeune ingénieur chargé de l'entretien du gigantesque aqueduc qui alimente la baie en eau potable, est inquiet. Son prédécesseur a disparu sans laisser de traces... et le Vésuve se réveille. Les signes du désastre se multiplient. Attilius pressent que la ville de Pompéi se prépare à vivre ses dernières heures et tente l'impossible pour sauver la vie de Corelia, la fille de son pire ennemi, dont il est tombé amoureux.

L'auteur, en dramaturge raffiné, fait du lecteur le témoin d'un implacable compte à rebours.
 
Mon commentaire :
 
Je suis tombée par hasard il y a quelques semaines sur un article qui résumait les résultats d'une étude récente sur les bienfaits de la lecture. Cet article disait en résumé que les chercheurs d'une université avait trouvé que la lecture d'un bon roman augmentait les connexions neuronales. Pour parvenir à ces résultats, ils ont examiné par IRM les cerveaux de personnes alors qu'elles lisaient Pompéi, de Rbert Harris, choisi pour l'intensité de son action.
Parce que d'une part, je me mourrais de lire un bon thriller, mais surtout parce que d'autre part je m'en vais en Italie dans moins de deux mois maintenant, j'ai couru à la bibliothèque municipale du coin pour emprunter ce roman qui allait m'éclairer sur un site que je compte bien visiter, Pompéi.
Je dois avouer que mes connaissances de cette tragédie se limitaient à : un village victime d'une éruption volcanique en Italie pendant l'Antiquité et gros site touristique.
Maintenant que j'ai lu ce roman, j'ai l'impression d'en connaître beaucoup plus sur la civilisation romaine, ou plutôt campanienne, moins d'un siècle après la naissance de Jésus. Je sais que j'apprécierai beaucoup plus ma visite là-bas, car je serai mieux en mesure de m'imaginer la vie quotidienne de ses habitants de l'époque ainsi que la tragédie qui les a décimés.
Je suis rarement entrée en contact avec un roman aussi bien documenté. J'avais véritablement l'impression de m'y trouver avec Attilius, l'ingénieur de l'Aqueduc de Pompéi, d'être écrasée par la canicule. J'ai compris toute l'importance que prenait l'eau dans le maintien d'une civilisation bien avancée pour son époque.
Je n'ai pas trouvé le gros suspense qu'annonçait l'article qui m'a fait connaître ce roman. Ça non. À aucun moment, mon cœur n'a débattu ou je me suis inquiétée pour les personnages qui allaient sans doute périr. Mais je me suis définitivement laissée emporter par l'histoire. En résumé, n'attendez pas un rythme haletant dans ce roman. Mais préparez-vous à découvrir toute une civilisation comme si vous étiez.

Bilan avril 2016

Ouf... Depuis que j'ai un travail temps plein, et avec les études, je ne lis presque plus. Seulement un roman en avril, et 441 pages...

  • L'horloge de Pandora- John J. Nance