Titre original : The Incredible Shrinking Man
Édition: Folio, 2011
Première édition : 1956
Collection : SF
271 pages
Quatrième de couverture :
«L'araignée fonça sur lui dans l'ombre des étendues sableuses, tricotant furieusement de ses pattes immenses. Son corps ressemblait à un oeuf gigantesque et luisant qui tremblait de toute sa masse noire tandis qu'elle chargeait à travers les monticules privés de vent, laissant dans son sillage des ruissellements de sable. L'homme en resta paralysé. Il vit l'éclat venimeux des yeux de l'araignée. Il la regarda escalader une brindille de la taille d'un rondin, le corps haut perché sur ses pattes que le mouvement rendait floues, jusqu'à atteindre le niveau des épaules de l'homme.»
Mon résumé :
Comme le dit très bien le titre du roman, L'homme qui rétrécit raconte l'histoire d'un homme qui, inexorablement, de 1m80 jusqu'à ce qu'il mesure moins d'un millimètre. Nous suivons ses aventures alors qu'il ne mesure plus que quelques millimètres et qu'il doit se battre pour survivre à tous les jours. Les petites choses banales de notre vie quotidienne prennent des allures d'aventures impossible. Au travers des aventures de Scott, nous découvrons des parcelles de sa vie, de sa déchéance pendant son rétrécissement graduel. Son sentiment d'infériorité graduel auprès de sa femme, puis de sa fille qui ne le traite plus comme un père, sa dépendance grandissante et le désespoir de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de sa famille.
Mon commentaire :
À dire vrai, j'ai été plutôt déçue par L'homme qui rétrécit, peut-être parce que j'avais été si agréablement surprise par Le jeune homme, la mort et le temps dont je n'attendais absolument rien il y a de cela quelques années. Il faut dire que le postulat de départ était vraiment intéressant : imaginer la vie d'un homme qui, jour après jour, rapetisse. J'ai adoré lire les différents retours en arrière où Scott nous raconte la découverte du phénomène, les recherches par les différents médecins et spécialistes et tout ce que rapetisser
a eu comme conséquences malheureuses dans sa vie. Malheureusement, les parties de son présent où il ne mesure plus que quelques millimètres et doit fuir la méchante araignées et manger des miettes de biscuits moisis ne m'ont pas passionnée, sans doute à cause de la multitude de détails.
Je n'en ai toutefois pas terminé avec Richard Matheson, car je désire toujours lire Je suis une légende, et qui sait? peut-être quelques-unes de ses nouvelles également!
5/11