This play by Amélie Nothomb has unfortunately not been translated. Most of her novels have been translated though. Don't hesitate to discover that uncommun author !
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Quiconque a déjà lu Amélie Nothomb sait que ses livres sont totalement inclassables. Ça n'augure rien de bon, n'est-ce-pas ? Cependant, à chaque fois que je me suis plongée dans l'un de ses romans, j'ai eu beaucoup de plaisir !
Vous ne verrez aucun autre message blog sur cette auteure, car je n'ai lu aucun de ses romans depuis 2007. Je n'avais pas encore découvert l'univers des blogues à cette époque. Cependant, je peux vous dire que celui que j'ai le plus aimé jusqu'à maintenant est «Mercure». Quel talent et quel génie ! Je n'en revenais tout simplement pas.
Cette fois-ci, j'ai choisi de lire les Combustibles parce que c'est très très court. C'était en plein ce dont j'avais besoin pour décrocher de l'université sans trop me sentir coupable. C'est vraiment très court: 89 pages. Mais 89 pages de pur délice. Du moins, à mon avis.
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La ville est assiégée. Dans l'appartement du Professeur, où se sont réfugiés son assistant et Marina, l'étudiante, un seul combustible permet de lutter contre le froid: les livres...
Tout le monde a répondu une fois dans sa vie à la question: quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ? Dans ce huis-clos cerné par les bombes et les tirs des snipers, l'étincelante romancière du Sabotage Amoureux pose à ses personnages une question autrement perverse: quel livre, quelle phrase de quel livre vaut qu'on lui sacrifie un instant, un seul instant de chaleur physique ?
Humour, ironie et désespoir s'entretissent subtilement dans cette parabole aux résonances singulièrement actuelles.