«Le dernier volet de la trilogie
Les Filles de Caleb nous transporte à l'hiver 1958, alors que
Blanche franchit le cap de la cinquantaine, entourée de ses deux filles, Élise et Micheline.Avec elles, nous traversons les trépidantes années soixante, puis les turbulentes années soixante-dix, pour suivre leur destinée jusqu'en 1992.
Si la «mésange» qu'est Élise vit à Montréal avec sa mère et sa soeur, c'est de campagne que rêve cette citadine. Un séjour chez des amis fermiers de son père, les Vandersmissen, pourrait bien lui permettre de réaliser son idéal, sans compter que là-bas, dans cette maison au joli balcon fleuri, l'attend le plus beau garçon qu'elle ait jamais vu...
Des scènes inoubliables, une écriture pleine de sensualité et des dialogues colorés, voilà ce que la romancière Arlette Cousture offre à ses lecteurs dans ce dernier volet très attendu.»
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J'ai été un peu déçue de ce dernier tome des Filles de Caleb, mais je m'en attendais un peu. L'époque elle-même est moins intéressante pour moi, parce qu'elle ressemble plus à ce que l'on connaît aujourd'hui.
On ne parle plus d'Émilie, puisqu'elle est morte, et cela me peine beaucoup. Depuis le tout début de la trilogie, Émilie est mon personnage préféré. Le fait qu'elle n'y soit pas ampute rend la lecture plus fade. Les nouveaux personnages sont moins travaillés, quoique attachants (exceptés Côme et Conrad que j'ai tous deux détestés).
L'histoire est somme toute très belle, et je l'aurais adorée si je n'avais pas espéré qu'elle serait à la hauteur des deux premiers tomes.
Bref, une très belle lecture, mais qui n'était pas nécessaire pour clore la série.