Éditions : France Loisirs, 2002
506 pages
Quatrième de couverture :
Été 1914. En Prusse orientale, la jeune Félicia rêve de fêtes et d'idylles. Mais la guerre éclate et la jeune femme va devoir survivre à travers les orages d'acier. En quinze ans, Félicia connaîtra la terreur et le chaos, mais aussi la réussite et la fortune. Elle aime la vie, le risque, l'argent. Et, par dessus tout, deux hommes que tout oppose : Maksim, l'idéaliste révolutionnaire et Alex, le cynique...
Mon commentaire :
Ce roman est le premier d'une trilogie. Il se sépare en quatre parties qui couvrent grosso modo du début de la première guerre mondiale jusqu'au crash boursier de 1929. Je l'ai trouvé en rabais dans une friperie il y a plusieurs années, et je ne l'aurais probablement jamais acheté s'il ne m'avait pas été recommandé par une collègue de travail. En effet, la quatrième de couverture n'est pas très vendeuse pour moi... On laisse sous-entendre qu'on aura sous les yeux une énième histoire mièvre et tout à fait prévisible, sans surprises...
Ce n'est pourtant pas une histoire bourrée de clichés d'héroïne de romans d'amour, ni un roman prévisible (mis à part pour les événements qui font partie de l'Histoire). On ne ressent aucune affection particulière pour les personnages. Chacun d'entre eux est présenté à nu, sans artifices, autant leurs défauts que leurs qualités. On espère donc du début à la fin que Félicia mettra de côté son égoïsme agaçant et qu'elle cessera d'être si superficielle. Alors, me direz-vous, pourquoi poursuivre sa lecture si les personnages sont si prodigieusement irritants ?
Je n'ai malheureusement pas de réponse à apporter. L'histoire coule bien, et on demeure curieux de voir ce qu'il adviendra des personnages, s'ils deviendront un peu plus sensés. On tente de comprendre ce qui se passe dans leur tête, et, au final, je crois que c'est ce casse-tête qui nous tient en haleine.
Le résultat de tout cela, c'est que j'ai dû emprunter les deux tomes suivants à la bibliothèque. Damn. Vais-je jamais venir à bout de ma PAL ?
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