Éditions : Libre expression, 1998
Première édition : 1981
561 pages
Quatrième de couverture :
Il y a dix ans, en 1860, Zouga Ballantyne revenait avec sa sœur, Robyn, en Afrique australe où ils étaient nés. Très rapidement Zouga avait délaissé les préoccupations humanitaires chères à sa sœur pour s'intéresser aux irrésistibles attraits de ce continent : l'or et l'ivoire.
Zouga Ballantyne vit désormais en Rhodésie où il exploite une mine de diamant. À ses côtés, sa femme, Aletta, et ses deux fils, Ralph et Jordan. Le destin des Ballantyne va bientôt croiser celui d'un homme énigmatique, Cecil Rhodes, un riche propriétaire qui a réuni autour de lui la plupart des nouveaux arrivants anglais. Les populations locales, les fiers Matabélés entretiennent avec les pionniers européens des relations cordiales jusqu'à ce que l'intention de ces derniers se précise : accaparer les meilleures terres et les richesses du sous-sol.
L'affrontement est inévitable. Il ne pourra être que sanglant.
À la conquête du royaume nous transporte à la fin du siècle dernier dans une Afrique presque vierge. Peuplée de personnages hauts en couleur, cette saga constitue un voyage inoubliable.
Mon commentaire :
Le premier tome de cette série avait été une surprise totalement inattendue. Une histoire riche et documentée sur le continent africain et sur l'esclavage, ainsi que sur ses premiers habitants missionnaires et chasseurs d'éléphants.
Si cette fois-ci, je ne peux plus clamer la surprise, j'ai tout autant adoré ce deuxième tome de la série qui traite davantage de l'époque de la colonisation de l'Afrique australe, des guerres avec les tribus en place et de l'exploitation des mines de diamants. Zouga Ballantyne est encore au centre de cette histoire, de même que ses fils Ralph et Jordan, qui, chacun à leur manière, deviendront des membres importants de la colonie. Robyn, qui était le personnage principal du premier tome, est davantage en second plan, mais fait tout de même encore partie de l'histoire, tout comme le sont son mari et Mungo St-John, le négrier du premier tome.
Dans cette histoire, pas de héros parfaits. Que des hommes et des femmes qui font ce qu'ils doivent faire pour survivre sur cette terre sans merci qu'est l'Afrique.
Ce livre est, tout comme le premier tome, une vraie brique. Ce n'est pas le genre de livre qu'on lit d'une traite. Il est tellement riche et concentré qu'il faut le lire en petites doses pour le « digérer ». Mais l'effort en vaut largement la peine et on ressort du livre admiratifs et haletants, avec le goût de partir à l'aventure. J'ai bien hâte de m'attaquer au troisième tome, La troisième prophétie.
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