Mon édition : France Loisirs, 1984
469 pages
Deuxième de couverture :
Stéphanie et Sabrina sont de vraies jumelles : d'une semblable et égale beauté, mais très différentes de caractère. Stéphanie s'est installée dans une vie tranquille dans une petite ville des Etats-Unis, avec son mari, un biologiste, et ses deux enfants.
Sabrina a épousé un marquis, dont elle a divorcé, a ouvert une boutique d'antiquités à Londres et s'est emportée dans le tourbillon de la jet-set internationale.
Mais Stéphanie commence à remettre son mariage en question et Sabrina se demande si la vie ne vaut pas mieux qu'une succession d'amants, de cocktails et de réceptions.
Au cours dun voyage qu'elles font toutes deux en Chine, Stéphanie persuade Sabrina de rejouer le jeu qui les occupait souvent, enfants : changer d'identité, juste pour une semaine.
Et le jeu devient réalité. Chacune se glisse sans effort dans la vie de l'autre. Mais peut-on jouer sans risque avec le sort et l'amour des siens, avec soi-même ?
Un roman d'une étonnante richesse où le romanesque des situations recèle les plus profondes vérités.
Mon commentaire :
Quand j'ai ressorti ce livre des boules à mites (presque littéralement, il était au fond d'une boîte dans le garde-robe de cèdre), je me suis dit : «voilà un livre qui va bien avec la collection d'anciens Harlequin de maman». Je ne voulais pas le lire, mais, pour moi, jeter ou donner un livre que je n'ai pas lu relève presque du crime. Je l'ai donc laissé dans ma bibliothèque, aussi bien caché que possible, car, en plus d'avoir un titre très cul-cul, la couverture était hideuse.
Et bien, des années plus tard, je me décide enfin à le lire pour faire de la place dans ma bibliothèque. Et (oh, surprise !) j'aime. C'est pourtant exactement ce à quoi je m'attendais : légèrement fleur bleue, mais, surtout, souvent pas mal irréaliste. On a du mal à croire qu'un mari puisse se faire berner si longtemps, surtout un biologiste généticien entraîné à observer d'un œil critique... Tous les jumeaux, aussi ressemblants soient-ils, ont des différences. C'est donc un peu gros, parfois.
Non seulement est-ce à tirer les cheveux, mais aussi, c'est parfaitement prévisible. Comme un livre Harlequin. Alors pourquoi est-ce que j'ai aimé ? Aucune maudite idée. Mais j'ai aimé. Ça se lisait tout seul, et sans doute que c'est ce dont j'avais besoin. J'ai donc passé un très bon moment de lecture, et je n'essaierai pas plus longtemps d'expliquer pourquoi. Parce que, à un moment donné, la lecture est une question de «feeling», et que les sentiments ne s'expliquent pas.
Bonne lecture à ceux qui tenteront !
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