Le 12 août 1819, l'Essex appareille avec vingt hommes à bord, en vue d'une chasse à la baleine dans le Pacifique. Après plusieurs mois de pêche, le navire, en plein océan, est attaqué par un cachalot géant. Le bâtiment sombre en quelques minutes et l'équipage se répartit sur trois canots. Leur odyssée va durer quatre-vingt-treize jours. Il y aura huit survivants.
Owen Chase, commandant en second, publie ce livre à son retour. Un témoignage à couper le souffle sur les baleiniers, sur l'enfance de l'Amérique, mais aussi sur l'exil et la solitude, sur la capacité animale de l'homme à supporter, au nom de la survie, ce qui ne doit pas l'être.
Le récit qui enfanta Moby Dick.
"La lecture de cette prodigieuse histoire a eu sur moi un effet étonnant." Herman Melville.
Owen Chase, commandant en second, publie ce livre à son retour. Un témoignage à couper le souffle sur les baleiniers, sur l'enfance de l'Amérique, mais aussi sur l'exil et la solitude, sur la capacité animale de l'homme à supporter, au nom de la survie, ce qui ne doit pas l'être.
Le récit qui enfanta Moby Dick.
"La lecture de cette prodigieuse histoire a eu sur moi un effet étonnant." Herman Melville.
Mon commentaire :
Quel récit prenant et difficile à supporter que celui-ci ! Les membres de l'équipage de ce baleinier échoué au milieu du Pacifique en 1819 ont fait preuve d'énormément de courage et ont été raisonnables au-delà de l'imaginable en ce qui concerne le rationnement de leurs provisions.
Ce récit se lit en moins de deux heures, mais il est tellement prenant qu'on a vraiment l'impression d'être avec les membres de cet équipage et de ressentir leurs souffrances. La narration est extrêmement épurée et laisse beaucoup de liberté au lecteur, ce que j'ai particulièrement apprécié. J'aime bien mieux qu'on me laisse entendre qu'ils souffrent qu'on m'explique en long et en large quelles sont ces souffrances, leurs symptômes et leurs conséquences. J'ai même été très étonnée que l'auteur ne mentionne les ravages du soleil sur l'océan à la hauteur de l'équateur que vers la fin de leur périple. Aucun mot non plus sur la longueur interminable que doit être une journée à rien faire en mer à ne penser qu'à sa soif et à sa fin. Et aucun mot sur le goût de l'urine qu'ils boivent ou, vers la fin, sur la chair humaine dont ils ont à se nourrir.
Enfin, vous l'aurez compris, c'est un livre dont aussi insupportable qu'il est impossible de lâcher. Une véritable torture... Je comprends mal pourquoi il n'a pas été traduit plus tôt. Une chose est certaine, c'est que je comprends que ce livre ait pu servir d'inspiration à Herman Melville pour son fameux Moby Dick. Maintenant, il me faudra le lire...
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