Titre original : Eric
Mon édition : Flammarion, 1976
Publié en anglais en 1974
314 pages
Quatrième de couverture :
-Attrape-moi, si tu le peux.
Éric défie ainsi la terrible maladie qui menace de l'arracher à la vie.
-Il en a pour six mois, disent les médecins, un an peut-être.
Mais, à dix-sept ans, Éric refuse le verdict. Par la force de sa volonté, il réussit à survivre quatre ans, allant de rémission en rémission. Pendant ces quatre années, il vit intensément, goûtant chaque instant qui passe «ici et maintenant». À vingt-deux ans, il a acquis une maturité que peu d'hommes possèdent à quarante et sa vie est plus riche et plus dense que celle de bien des individus qui arrivent au terme d'une existence normale.
-Dire que j'aurais pu passer cinquante ans à remonter l'horloge du temps en attendant ma montre en or, dit-il quand vient la fin... J'ai le droit de me reposer maintenant.
Pour tous, ce récit peut être le point de départ d'une réflexion sur le sens de la vie et éventuellement de la maladie-ce qui modifiera sans doute leur propre optique à cet égard.
C'est la mère d'Éric qui raconte cette histoire avec amour et admiration sans jamais tomber dans la sentimentalité.
Mon commentaire :
C'est avec une lecture toute en émotions que je termine cette année de lectures «vide vieille PAL». Ce livre, datant de 1976 est le témoignage d'une mère ayant accompagné son fils au travers de son combat contre la leucémie pendant 4 ans.
J'ai adoré cette histoire et admiré le courage sans borne de ce jeune homme qui, rechute après rechute, ne perdait jamais espoir et tentait toujours de se remettre en forme, courant kilomètres après kilomètres sur la plage, et faisant même partie de son équipe de football universitaire.
J'ai aussi beaucoup aimé la narration de la mère, qui ne tente aucunement de présenter son enfant sous un meilleur jour. Il y eut des jours plus difficiles, des jours où son fils était plus irritable, parfois même méchant envers elle et elle ne tente pas de le cacher.
Bien entendu, ma lecture aurait pu être gênée par la description des soins portés à Éric. Depuis 1976, les soins ont sans doute évolué de façon extraordinaire. Toutefois, ne connaissant pas grand chose sur la leucémie et sur la chimiothérapie, les soins apportés à Éric m'ont semblé assez poussés. J'ai été étonnée de voir à quel point la médecine était déjà évoluée à cette époque. Cependant, le fait de penser qu'il aurait peut-être survécu aujourd'hui me crève le cœur.
Éric est une lecture passionnante qui se lit le temps d'un souffle. Je recommande à quiconque arrive encore à mettre les mains dessus de le lire. C'est un peu le prédécesseur de Nos étoiles contraires ou encore d'Une promenade inoubliable, sauf que c'est davantage une histoire d'amour mère-fils qu'une histoire d'amour en général. Une histoire que je n'oublierai pas de sitôt !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire