464 pages
Deuxième de couverture :
1940. Jérôme Debreuil, étudiant en médecine, a choisi la voie royale, la plus méconnue, la plus difficile : les hôpitaux de Paris. Il va cravacher jour et nuit pour passer tous les concours (internat, clinicat, assistanat, agrégation, médicat) avant de diriger un service de pneumologie. Jérôme a épousé la fille d'un grand patron, ce qui est un sérieux atout dans son ascension sociale. Cinq enfants naîtront de cette union. C'est en suivant l'histoire de cette famille Debreuil, sur deux générations, leurs combats, leurs ambitions, leurs amours, leurs conflits, leurs drames, que nous découvrons l'évolution de la médecine et ses miracles qui ont pour noms pénicilline, streptomycine, cortisone, laser.
Jérôme, la grande figure de cette saga, est issu d'un milieu modeste; sa réussite n'en est que plus spectaculaire. Il traverse la Deuxième Guerre mondiale, l'Occupation. la Libération. Ses enfants prendront le relais jusqu'aux années quatre-vingt, deux seront médecins, un troisième, chirurgien.
Jérôme, la grande figure de cette saga, est issu d'un milieu modeste; sa réussite n'en est que plus spectaculaire. Il traverse la Deuxième Guerre mondiale, l'Occupation. la Libération. Ses enfants prendront le relais jusqu'aux années quatre-vingt, deux seront médecins, un troisième, chirurgien.
Mon commentaire :
Voici une saga familiale qui commence à dater un peu. Je l'ai lue parce qu'elle était dans ma bibliothèque depuis des années et des années. Je ne m'attendais pas à grand chose, mais somme toute, j'ai bien aimé.
C'est une histoire qui s'étend sur deux générations, celle de Jérôme Debreuil qui fait ses études de médecine à Paris pendant la deuxième guerre mondiale, et celle de ses enfants, qui, pour la plupart, ont décidé de suivre sa trace et de devenir des médecins.
Les personnages sont loin d'être parfaits. Pour cette raison, on peut dire qu'ils sont réalistes, même si parfois on a du mal à les comprendre. Ils ne sont pas particulièrement attachants, ils peuvent même être énervants.
Mais l'histoire n'en demeure pas moins intéressante, car on voit l'évolution de la médecine au cours du vingtième siècle, depuis l'époque de la tuberculose en passant par celle du sida, et celle, toujours actuelle, du cancer.
J'ai toutefois été affreusement déçue par la fin qui n'en est pas une pour moi. Comme on dit en anglais, on nous laisse sur un «cliff hanger». Cela n'a pas l'habitude de me déranger, mais j'ai trouvé que c'était inapproprié pour cette histoire. Bref, j'aurais aimé avoir davantage de réponses...
Somme toute, le serment d'Hippocrate est une saga qui se laisse lire, avec néanmoins quelques longueurs et quelques irritants. Ce n'est pas un must, mais ce n'est pas non plus un livre qui doit finir au fond d'une poubelle sans avoir été lu au préalable !
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