Mon édition : 10/18, 2010
Paru pour la première fois : 1987
380 pages
Quatrième de couverture:
Inspiré d'un fait divers survenu en 1856, Beloved exhume l'horreur et la folie d'un passé douloureux. Sethe est une ancienne esclave qui, au nom de l'amour et de la liberté, a tué l'enfant qu'elle chérissait pour ne pas la voir vivre l'expérience avilissante de la servitude. Quelques années plus tard, le fantôme de Beloved, la petite fille disparue, revient douloureusement hanter sa mère coupable. Loin de tous les clichés, Toni Morrison ranime la mémoire, exorcise le passé et transcende la douleur des opprimés.
Mon commentaire :
Moi qui ai toujours été fascinée par les histoires d'esclavage, j'ai été servie avec celle-ci qui, en bonus, raconte la vie d'après l'affranchissement. Pas facile... C'est l'histoire d'horreur d'une mère aimante ayant fait le choix difficile de tuer son enfant pour lui éviter de devoir vivre l'esclavage. La suite de l'histoire n'est que malheur par dessus malheur : l'incompréhension et le jugement des autres, la culpabilité avec laquelle doit vivre la mère, et le fantôme du bébé la hantant...
C'est effectivement, comme le dit ma quatrième de couverture, une histoire et une écriture loin des clichés. On ne sent aucun jugement de l'auteure, et il y a beaucoup de non dits. Ce n'est pas une écriture qui se lit facilement, le lecteur se trouve constamment dans l'incertitude et doit être attentif pour savoir qui parle ou encore qu'est-ce qui relève de l'imaginaire des personnages et ce qui se passe en réalité. Les morceaux qui permettent de comprennent viennent petit à petit, et c'est au lecteur de remettre les pièces en place pour en faire un tout. Bref, ce n'est pas une lecture facile.
C'est justement parce que j'avais besoin d'une lecture «nulle», étant vraiment fatiguée ces jours-ci, que j'ai moyennement aimé. Je ressentais tout le potentiel du roman, mais malheureusement, je n'avais pas l'énergie pour recoller les morceaux. J'ai laissé passer beaucoup d'informations, et, pour cette raison, je sens que je n'ai pas apprécié cette histoire à sa juste valeur. Dommage.
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