Illustrations : Stéphane-Yves Barroux
Éditions : Hatier, 2006
Collection : Albums du monde
39 pages
Quatrième de couverture:
Mikissuk aimerait bien partir chasser sur la banquise,
mais son grand frère ne veut pas l'emmener.
Que faire pour le convaincre qu'elle n'est plus une petite fille ? Mikissuk a bientôt un projet qu'elle met à exécution en grand secret.
A la fin de l'histoire, une carte et un documentaire
pour mieux connaître le Nunavut.
mais son grand frère ne veut pas l'emmener.
Que faire pour le convaincre qu'elle n'est plus une petite fille ? Mikissuk a bientôt un projet qu'elle met à exécution en grand secret.
A la fin de l'histoire, une carte et un documentaire
pour mieux connaître le Nunavut.
Mon commentaire :
Les livres sur les différentes cultures autochtones m'ont toujours fascinée, qu'ils soient pour les jeunes ou pour les adultes, ou qu'ils soient des fictions ou des documentaires. Donc, quand je vois un album de ce genre, je n'hésite généralement pas longtemps. Cependant, quand je vois que le livre nous arrive de l'Europe, j'hésite, car alors, sans doute par méconnaissance de ces peuples, il est le plus souvent truffé de préjugés et de clichés (par exemple, on appelle le peuple les esquimaux et on dit qu'ils vivent dans des igloos).
Cette fois, toutefois, ça augurait très bien, puisque déjà sur la couverture, on disait «Inuit» et la petite fille n'avait ni un anorak qui couvrait tout sauf son visage, ni les joues rondes à ne plus en finir. Je l'ai donc emprunté et je dois dire que j'ai bien aimé cette histoire à mon avis très réaliste d'une petite fille qui voudrait partir à la chasse avec son frère.
J'ai aussi beaucoup aimé les illustrations, qui, bien que simples, transmettent une atmosphère de bout du monde. Les insertions de vraies textures de chandails de laine dans les images ajoutaient aussi quelque chose de très joli et d'original (je ne suis pas convaincue que ce soit très inuit, par contre, ça me rappelle plutôt les chandails traditionnels scandinaves).
À la fin du livre se trouve une mini-section documentaire qui parle entre autres des animaux de l'Arctique et des coutumes du peuple inuit, par exemple les chants de gorge. J'ai trouvé là une preuve de plus que l'auteure a fait quelques recherches avant de se lancer dans l'écriture de l'album. Bravo.
Malgré tous ces points positifs, il n'en demeure pas moins qu'il manquait un peu de «punch» à l'histoire. Un véritable élément déclencheur ou la participation de Mikissuk à une partie de chasse avec son frère aurait pu rendre cet album beaucoup plus passionnant pour les enfants. Mais c'est quand même un très bel album pour découvrir le peuple inuit.
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