jeudi 31 mai 2012

Bilan du mois de mai 2012

En mai, j'ai lu :

9 livres, dont 3 jeunesse
7 fictions et 2 non-fiction
2203 pages

Côté challenges :


Le fléau, tomes 2 et 3 - Stephen King
1984- George Orwell


Le fléau, tomes 2 et 3 - Stephen King
1984- George Orwell


Connais-tu Samuel de Champlain ? - Johanne Ménard


1984- George Orwell
Challenge complété !


1984- George Orwell

L'auberge de la Jamaïque

Titre original : Jamaica Inn
Mon édition : Albin Michel, 1993
306 pages

Quatrième de couverture :

Daphné du Maurier est sans doute l'une des romancières les plus lues au monde. L'univers et l'atmosphère de ses romans doivent beaucoup aux paysages mystérieux des Cornouailles où elle a vécu presque toute sa vie. C'est là, sur une lande désolée, près des falaises battues par les vents, qu'elle a situé l'action de l'Auberge de la Jamaïque.
Découvrant à quel terrible commerce se livre son oncle Joss Merlyn, le doute et la peur s'emparent de la jeune Mary Yellan. Parmi les habitants de la région terrorisés, seuls deux hommes lui offriront de l'aide : le pasteur d'Alturnun, et un voleur de chevaux séduisant mais ambigu, que beaucoup considèrent comme le plus redoutable des Merlyn. Autour de Mary, l'étau se resserre...
On trouve déjà dans cette terrifiante histoire le mystère et le suspense de Rebecca, le chef-d'oeuvre de Daphné du Maurier auquel Susan Hill a donné avec La malédiction de Manderley une suite tout aussi captivante.

Mon commentaire :

Je suis faite à l'os. À peine ai-je lu un titre de Daphne du Maurier que j'ai envie maintenant de lire toute son oeuvre ! Si ma réaction pouvait ne pas être aussi extrême à chaque fois que je découvre un nouvel auteur qui me plaît, ma PAL et ma LAL ne seraient pas sans fin ! 
J'ai subitement décidé de lire l'auberge de la Jamaïque en revenant de ... la Jamaïque. Même si je savais que l'action ne se situait pas en Jamaïque, je cherchais par tous les moyens à prolonger mon voyage d'une façon ou d'une autre. Je suis tombée par hasard sur ce titre dans ma liste, et je me suis dit, pourquoi pas ?
Évidemment, il n'est pas du tout question de la Jamaïque dans cette histoire se passant au XIXe siècle en Cornouailles. La Jamaïque, ce n'est que le nom de l'auberge où se situe la majorité de l'histoire. Jamais on n'apprendra le pourquoi de ce nom. En plus, l'histoire se passe entre la fin de l'automne et le début de l'hiver, dans une température grise, maussade et froide. Bref, un faux espoir pour moi et une déception totale en ce qui concerne ma volonté de prolonger mon voyage.  
Cependant, l'histoire en elle-même m'a enchantée. Suite à la mort de sa mère, Mary Yellan, une jeune fille, déménage à l'auberge de la Jamaïque où vivent sa tante et son oncle qu'elle n'a encore jamais vu. Elle retrouve sa tante complètement depuis son mariage. Elle n'a plus aucune jovialité, elle tremble de peur et elle parle sans arrêt, comme pour masquer sa nervosité. Mary se doute que cela a à avoir avec son oncle et ses activités suspectes, et elle est déterminée à le dénoncer pour sauver sa tante.
J'ai été surprise de découvrir une héroïne avec du front tout le tour de la tête et une tête sur les épaules. Elle prend des risques inconsidérés, mais elle sait ce qu'elle veut et pourquoi elle prend ces risques. Pour l'héroïne d'une auteure de cette époque, c'est fort étonnant de voir une héroïne si forte. Il faut dire qu'à l'époque, les demoiselles étaient considérées comme de petites bêtes fragiles...
Le personnage de Jem m'a aussi fascinée. Il a toutes les qualités des héros des romances aujourd'hui : il est beau, il est grand, mais il est rebelle et il s'assume. Pour Mary, Jem représente un danger, mais elle sait qu'elle ne pourra pas y résister...
J'ai eu l'impression en lisant l'auberge de la Jamaïque d'avoir le privìlège de lire une des toutes premières romances moderne. Moderne par le portrait de ses personnages et par son scénario. Bien sûr, ne vous attendez pas à de l'érotisme... mais le personnage de Jem est tout de même diablement sexy !
Une autre qualité que je ne m'attendais pas à retrouver dans ce roman, c'est qu'il y a beaucoup de mystère, de suspense. On a l'impression de lire un véritable livre d'aventures tellement les rebondissements se succèdent rapidement ! La fin est plutôt facile à deviner, mais le fait d'avoir tout compris ne m'a pas du tout dérangée, parce qu'elle m'a satisfaite.
Ce n'était donc pas du tout ce à quoi je m'attendais, mais ce fût une très très belle surprise pour moi ! À quand mon prochain Daphne du Maurier ?

lundi 28 mai 2012

1984

Titre original : Nighteen Eighty Four
Éditions : Gallimard, 2002
Première parution : 1950
Collection : Folio
438 pages

Quatrième de couverture :

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face, BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noires pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.

Mon commentaire :

Voilà un livre qui m'a donné froid dans le dos ! Le monde futuriste (maintenant passé) de George Orwell est horrible. Les gens sont surveillés, leur liberté est entravée et leur autonomie est nulle. À vrai dire, les employés du Parti sont si aliénés qu'ils ne peuvent plus penser par eux-même. Ils sont surveillés dans leurs moindres faits et gestes, et la moindre pensée négative envers le parti ou même le moindre doute envers la façon dont est dirigé l'Océania (un grand territoire comprenant entre autres les Amériques et la Grande-Bretagne) risque de mettre celui qui contrevient dans l'embarras. Rien n'arrête Big Brother. Il est prêt à tout pour garder le pouvoir, même à torturer ceux qui se rendent compte que vivre comme ils vivent, ce n'est pas normal. Toutes les traces du passé sont effacées, une nouvelle langue est même instaurée pour éliminer tous les mots qui permettaient autrefois de penser et de réfléchir. La liberté ? Cela n'existe plus, alors comment savoir que cela existe ?
Si 1984 est si troublant, c'est parce qu'il paraît tellement réaliste ! Orwell a pensé à tout afin que le monde qu'il imagine paraisse possible et même probable dans le futur. J'ai eu beaucoup de sympathie pour personnage de Winston qui se rend compte que quelque chose n'est pas normal et qui décide de se battre malgré tous les dangers que cela représente. À vrai dire, cela m'a dépassé que les autres soient si totalement du côté de Big Brother. Mais qui sait, si cela arrivait pour vrai, ça ne serait peut-être pas du tout différent.
La novlangue inventée par l'auteur est tout à fait géniale ! Non pas que j'aurais voulu qu'une telle langue existe (jamais de la vie), mais la réflexion qu'il y a derrière l'invention de cette langue est vraiment très forte. Orwell nous prouve hors de tout doute à quel point le langage est important pour l'être humain, à quel point la variété du vocabulaire que nous possédons peut nous être utile pour exprimer précisément ce que nous pensons. Chapeau aussi à la traductrice Amélie Audiberti qui a traduit avec brio l'appendice qui décrit la novlangue. Cela a dû être tout un défi !
En résumé, 1984 est un classique de la science-fiction que j'ai longuement tardé à lire mais que je ne regrette vraiment pas d'avoir lu ! Je ne saurais vraiment pas dire lequel de La ferme des animaux ou de 1984 est le plus génial. À votre avis ?

1984 me permet d'ajouter une participation à 4 challenges différents ! Un record, je pense bien ! 

26/100

15/26

3/3

3/11

dimanche 20 mai 2012

Le fléau, partie 3

Titre original : The stand
Première parution : 1978
Mon édition : J'ai lu, 1991
510 pages

Quatrième de couverture :

Les rêves ne sont que des rêves... bons ou mauvais. Mais la réalité est là. A l'est des Rocheuses, mère Abigaël est entrée dans leur vie après avoir vécu dans leurs rêves. Elle seule peut les convaincre. Partir ! Il faut partir. Pour détruire le Prince noir et anéantir ses pouvoirs. Stu accepte le défi. Larry est prêt à l'affrontement...

Il a lieu à Las Vegas. Cibola ! Cité légendaire où Randall Flagg attend. Son sourire dans la nuit comme la flamme d'une large tempête. Cibola ! Tam-tam boum... Le grand maître de SON artillerie ne rêve que d'incendies... Napalm, kérosène et éclair blanc... Fou à lier, la Poubelle ! Pourtant, avec sa main en griffe de Quasimodo, il fait pencher le fléau de la balance... Après le Grand Voyage, la Grand Feu d'artifice ?

Mon commentaire :

J'aurai donc tenu jusqu'à la fin (je n'en doutais pas) du Fléau. Plus de 1500 pages en tout pour une seule histoire. Il faut le faire.
Dans ce troisième livre, l'action commence réellement. Mère Abigaël envoie des hommes en mission à l'Ouest dans le but de livrer une guerre à l'Homme Noir et à la société qu'il tente de bâtir. Les hommes rencontrent de nombreuses difficultés sur leur route, et ils ne sont pas au bout de leurs peines une fois rendus à Las Vegas, ville où Flagg a établi son quartier général. Comme je m'en doutais depuis longtemps, ça tourne mal pour plusieurs personnages. Mais certains s'en sortent aussi.
J'avais très hâte de voir où King s'en allait avec son histoire, et aussi comment il pourrait la conclure. Je dois avouer que je ne suis pas tout à fait satisfaite, mais il s'en est très bien sorti étant donné le bourbier dans lequel il s'était enfoncé.
J'ai lu assez rapidement ces 500 dernières pages de l'histoire, car enfin je sentais que ça ne tournait plus en rond. Je ne regrette aucunement d'avoir patienté jusque-là, ça en valait la peine.
J'ai bien envie maintenant de me lancer dans d'autres oeuvres du maître de l'horreur. Mais pas tout de suite, en ce moment j'ai besoin de lire quelque chose de complètement différent ! Après 1500 pages, ce n'est pas si étonnant, après tout !


14 / 26
25/ 100

lundi 14 mai 2012

Connais-tu Samuel de Champlain ?

Âge : 8 à 12 ans
Illustrations et bulles : Pierre Berthiaume
Éditions Michel Quintin, 2011
Collection : Connais-tu ?
63 pages

Quatrième de couverture :

Connais-tu Samuel de Champlain...
  • Ce grand explorateur qu'on a surnommé le « père de la Nouvelle-France » ?
  • Ce découvreur tenace et curieux, fasciné et respecté par les Amérindiens ?
  • Le fondateur de la ville de Québec ?
  • Ce navigateur et cartographe de talent qui a laissé des écrits et des dessins captivants ?
Mon commentaire :

La littérature jeunesse québécoise recèle de nombreux trésors, et je viens encore d'en découvrir un nouveau avec la collection Connais-tu ? des éditions Michel Quintin. Ça fait longtemps que je vois les livres de cette collection sur les étagères des librairies, et ils m'ont toujours tentée, mais je m'étais retenue jusqu'à ce que je reçoive un certificat cadeau dans une librairie de la part de mon enseignante associée et son éducatrice lors de mon départ de stage. Comme je ne voulais pas dépenser mon argent dans de la littérature sans rapport avec l'éducation et les enfants, j'ai décidé d'utiliser l'argent afin d'acheter des livres éducatifs, dont celui-ci.
Ce livre saura satisfaire les enfants les plus curieux, car il fournit toutes les informations essentielles sur la vie de Samuel de Champlain, avec, en bonus, une bande dessinée humoristique. Bon, les enfants ne comprendront peut-être pas toutes les allusions contenues dans cette bande dessinée, mais ils apprécieront sans doute ce côté plus léger, plus humoristique. Ma seule petite déception par rapport à ce livre est que les illustrations soient en noir et blanc. Cela aurait encore apporté un plus à l'histoire que la bande dessinée soit colorée. Car les dessins de Pierre Berthiaume ont des traits bien nets, qui seraient bien plus jolis une fois colorés. Mais ce n'est qu'un détail. J'ai bien hâte de lire les autres livres de la collection, notamment celui sur Maurice Richard !

La main

Nouvelle tirée de : Contes réalistes et contes fantastiques de Guy de Maupassant
Maison d'édition : Beauchemin
Collection : Parcours d'une oeuvre
8 pages

Mon commentaire :

Cette nouvelle est tirée d'un recueil que j'avais dû acheter pour un cours de français au cégep. Nous n'avions lu que les nouvelles réalistes du livre, soit Boule de Suif et la Parure, deux nouvelles que j'ai d'ailleurs relues dans le temps des fêtes et que j'ai commentées sur ce blog. La partie des contes fantastiques contient également deux nouvelles. La plus connue est Le Horla, que j'ai lu il y a plusieurs années et que je compte relire prochainement. La deuxième est une très courte nouvelle intitulée La main.
En gros, La main, c'est l'histoire d'un juge qui raconte à des femmes abusant du mot surnaturel un événement étrange dont il a été témoin quand il était plus jeune. C'était à l'époque où il vivait en Corse. Un Anglais étrange et sauvage s'était nouvellement installé dans la région. Il suscitait la curiosité, car on ne le voyait jamais en ville. Il semblait ne jamais sortir de chez lui, sauf pour les excursions de chasse. Un jour, le juge a eu l'occasion de l'aborder et il a été invité dans sa maison. C'est alors que le juge a vu quelque chose d'affreux et de bizarre exposé dans la maison. Une main noire et désséchée retenue par des chaînes. Main qui, selon l'Anglais, essayait toujours de s'enfuir...
Je n'en dirai pas plus, car ce serait un crime d'écrire plus de détails sur une si courte nouvelle.
Si je n'ai pas eu de surprise avec cette nouvelle, je peux dire qu'elle ferait une excellente légende de peur à raconter aux jeunes sur le bord d'un feu de camp. Toutefois, comme souvent avec les nouvelles, j'en oublierai rapidement le contenu. C'était beaucoup trop court pour susciter la moindre tension, le moindre questionnement. Je ne suis donc ni déçue, ni enthousiasmée par cette nouvelle.
Tout ce que je peux dire, c'est que jusqu'à maintenant, je préfère les nouvelles réalistes de Guy de Maupassant à celles qui sont fantastiques. Je changerai peut-être d'avis après avoir relu Le Horla, que j'ai lu il y a beaucoup trop longtemps, mais je ne crois pas que ce sera le cas. Enfin, on verra !

Le fléau, partie 2

Titre original : The Stand
Première parution : 1978
Mon édition : J'ai lu, 1990
506 pages

Quatrième de couverture :

L'Homme Noir ! Il est partout dans leurs rêves ! A l'affût ! Comment se soustraire à cet oeil de braise ? Dans son demi-sommeil, Stu Redman crêve de peur. Et Nick aussi, terrorisé par ce corbeau aux yeux noirs bordés d'un demi-cercle de sang.

Dans le tunnel Lincoln, Larry se sait poursuivi. Il court, mais à quoi bon ? IL est derrière lui comme un viseur à infrarouge. Même Nadine LE voit dans la chaleur infernale de la Vallée de la Mort. Le démon ne l'a-t-il pas appelée sa fiancée ?

Face à ce noir Charon, un espoir, peut-être. Mère Abigaël. La plus vieille femme de l'est du Nebraska. Magie, image ou mirage ? Leur seul rempart contre le Promeneur, l'homme sans visage, fléau de Dieu...

Mon commentaire :

Je commence tranquillement à y croire, à cet Homme Noir et à cette mère Abigaël, comme tous me l'avaient prédit. Je me suis remise du fait que le Fléau ne parle pas tant d'une épidémie que de la reconstruction d'un monde et cela m'a permis de mieux apprécier cette deuxième partie de l'histoire.
On sent toutefois que la deuxième partie de l'histoire est une sorte d'accalmie entre l'épidémie de grippe et la guerre que vont se disputer les représentants du bien et du mal dans le dernier tome. Par conséquent, ça ne déborde pas d'action. Les survivants se rassemblent tranquillement dans la ville de Bolder au Colorado, tandis que ceux qui sont attirés par l'Homme Noir se regroupent à Las Vegas. À Bolder, quelques survivants forment un comité qui tente de remettre de l'ordre dans la société qu'ils sont en train de former. On dégage la ville des cadavres, on remorque les voitures qui encombrent les routes, on tente de remettre l'électricité, on instaure une certaine forme de démocratie et de pouvoir. Le gros du travail reste toutefois toujours à faire à la fin du livre.
Je commence à avoir hâte de voir où va nous mener Stephen King avec cette histoire. Même si j'ai trouvé le livre un peu inégal (je dévorais certaines parties alors que je trouvais que d'autres étaient carrément pénibles), j'ai adoré lire comment pourrait se reconstruire le monde après une catastrophe telle que celle imaginée par Stephen King.
Je vous reviens très bientôt avec mon avis sur la troisième partie !


14 / 26
25/100

samedi 12 mai 2012

Monsieur endormi

Âge : 3 à 12 ans
Éditions : Hachette jeunesse
Collection : Monsieur madame
35 pages

Mon commentaire :

M. Endormi aime dormir. Il vit à Roupillon, un pays très endormi, où les gens se lèvent en après-midi... pour se recoucher presque immédiatement. M. Endormi vivait heureux en dormant jusqu'à ce qu'arrivent messieurs Bien-fait et Vite-fait qui lui ont demandé de faire tout un tas de tâches plus fastidieuses les unes que les autres...
Une autre histoire de la collection monsieur-madame que j'ai beaucoup aimé. La fin est prévisible pour un adulte, mais pas pour un enfant. Et c'est amusant !

Mme en retard rattrape son retard

Âge : de 3 à 12 ans
Édition : Hachette jeunesse
Collection : Monsieur madame
31 pages

Mon commentaire :

Ah ! Les livres de la collection monsieur madame ! Je me rappelle avoir tout lu ceux qui se trouvaient à la bibliothèque de mon école primaire. Je les adorais.
Étrangement, jusqu'à aujourd'hui, je ne me rappelais plus de quel genre d'histoires il s'agissait. Au nombre que j'ai lus, j'aurais dû m'en souvenir... Mais non.
Ce n'est pourtant pas parce que ce n'est pas bon ! Même en renouant avec la collection des années plus tard, j'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu.
Madame en retard rattrape son retard raconte comment madame retard a finalement réussi à surmonter son problème de ponctualité. Après avoir manqué toute une aubaine à l'épicerie et être arrivée trop tard à une vente de charité, elle décidé d'aller regarder un film au cinéma...
Je n'en dit pas plus !
Maintenant, j'ai envie de lire la collection au complet !

Petit Futé Jamaïque

Le Petit Futé Jamaïque 2011-2012
Quatrième édition
306 pages

Présentation du pays :

Lorsque l'île apparaît depuis l'avion, mystique et majestueuse, les sommets ensoleillés des Blue Mountains émergent de la brume. (1) Sachez qu'il est déjà trop tard : vous ne quitterez ces lieux qu'à marche forcée. La Jamaïque est un morceau de terre béni sur lequel toutes les plantes de la Création explosent de couleur et de vie. (2) Le temps n'y est battu que par le roulement des vagues, les cris des grenouilles arboricoles et la pulsation des basses dans les colonnes de haut-parleurs. C'est l'île des extrêmes, franche et orgueilleuse, comme ses habitants : les plages y sont les plus belles au monde (3), les montagnes les plus verdoyantes (4), le café le plus savoureux. C'est le pays des églises et celui des rastas. La nation de la cause noire. Le temple originel du raggae. Dans chaque paroisse, les gens ont leur propre caractère, leur propre patois. De Kingston à Port Antonio, entre Negril et Treasure Beach, ces terres anciennement peuplées de pacifiques indiens Arawak réservent des rencontres inopinées et des paysages fabuleux. Mythique pour beaucoup, caricaturée par l'imaginaire collectif (5), la Jamaïque reste pourtant bien mystérieuse pour les Européens. Alors, qu'en est-il ? Bob Marley ? Oui, bien sûr, la légende est bien vivante. Et Usain Bolt, l'homme le plus rapide de la planète est aujourd'hui la fierté de toute l'île. Mais plus loin, « JahMekYa» propose aussi au visiteur tous les fruits du paradis, les sourires d'un peuple aux manières exquises (6) et les mille beautés d'une terre couverte de forêts, de vallons, de cascades, d'anses profondes et de lagons, de falaises, de défilés abrupts, de grottes, de jungles et de tapis de savane (7). Partout ce pays un temps envahi, puis colonisé, ensanglanté et enfin émancipé, fait don de ses inestimables trésors naturels. Il suffit que d'un pas au-dessus de l'Atlantique pour connaître le bonheur éternel de les effleurer.

Mon commentaire :

D'abord, permettez-moi de commenter le texte d'introduction au pays. Les chiffres sont en lien avec les phrases en caractère gras du paragraphe en haut :

1- Si vous arrivez de l'Amérique de Nord et que vous atterrissez à Montego Bay, oubliez les Blue Mountains, vous ne les verrez pas. Même qu'il est probable que vous ne voyez que de l'eau comme cela a été mon cas avant d'atterir (j'ai presque cru que nous allions amerrir, c'est dire !)
2- Que c'est vrai ! Je n'ai vu aucun autre pays aussi vert, aussi coloré. On s'étonne si d'aventure on voit une roche nue. La végétation pousse partout, et il pousse de tout !
3- J'ai déjà vu de plus belles plages, et elles sont assez petites. Mais elles sont tout de même jolies et la Jamaïque a bien d'autres atouts côté nature.
4- Oh que oui ! Les Blue Mountains sont le paradis sur terre !
5- Pas tant que ça. Les Jamaïcains que j'ai rencontrés sont souvent à la hauteur de l'image qu'on s'en fait avant d'y aller.
6- Sourires ? oui. Manières exquises ? Non ! En tout cas, pas si tu ne leur fait pas plaisir. Quand ils ne sont pas contents, ils perdent toutes leurs belles manières, les Jamaïcains !
7- Tout ça est mille fois vrai ! En particulier les cascades, il y en a partout !

Comme vous pouvez le constater, il faut en prendre et en laisser quand on lit un guide touristique. Si la plupart des renseignements que j'y ai lus se sont révélés exacts, j'aurais bien aimé que certains aspects soient mieux documentés. Par exemple, on ne parlait pas du fait que ce n'est pas nécessairement une bonne idée de voyager deux filles ensemble, du fait que les hommes sont tous séducteurs dans l'âme et qu'ils vous disent tout ce que vous voulez entendre... J'ai su par après que c'est un phénomène assez connu en Jamaïque, qu'on appelle Rent-a-Rasta... Parce que nous n'avions pas d'hommes avec nous, les Jamaïcains ont cru qu'ils pouvaient prendre certaines libertés avec nous ! Le guide ne disait pas non plus à quel point les Jamaïcains ont le don de vous embarquer dans des situations où vous n'aurez d'autre choix que de sortir votre argent. Et il ne disait pas à quel point les Jamaïcains des centres touristiques peuvent être agressifs quand vous leur dites « non » ou « plus tard ». Les touristes les ont tellement habitués à être "tippés" qu'ils sont vraiment en colère lorsque nous ne leur donnons rien ou pas assez à leur goût. Ce sont vraiment les aspects négatifs du pays sur lesquels j'aurais aimé être plus renseignée avant le départ.
Mais tout ce qui concerne la beauté du pays est vrai, absolument vrai. J'ai souvent eu envie de me pincer. Depuis que je suis revenue, je ne pense qu'à y revenir, même si quand j'étais là, je ne pensais qu'à revenir ! L'erreur que j'ai faite, c'est d'aller dans un grand centre touristique Ocho Rios. Je suis convaincue que les gens sont beaucoup plus sympathiques hors de Montago Bay, Negril et Ocho Rios, et que la culture jamaïcaine est aussi passionnante qu'elle en a l'air au premier abord. Espérons que je pourrai me «réessayer» un jour !