lundi 31 octobre 2011

Hamlet


Mon édition : Flammarion
Collection : GF
Contenu : Richard III, Roméo et Juliette et Hamlet
Première édition d'Hamlet : 1603
Première édition de ce recueil : 1979
Année de parution du recueil : ???
373 pages

Résumé (pris sur Babelio) :

Pour mener à bien sa vengeance sans éveiller les soupçons, Hamlet feint la folie. Lorsque le fantôme de son père lui révèle que Claudius, souverain actuel et frère du défunt roi, est le meurtrier de celui-ci, on s'attend à une stratégie ingénieuse, d'autant que le prince semble plein de courage, d'insolence et d'esprit. Or, durant quatre actes, il ne commet qu'un seul meurtre, conséquence d'une erreur de perception. À la fin de la pièce, il venge son père, mais in extremis. Hamlet est une tragédie intérieure, presque intime, dont le rythme est motivé par les hésitations du héros qui donnent lieu à des scènes superbes de grandeur pathétique, car elles disent l'aspiration de l'homme à la liberté et au repos, malgré l'enfermement obsessionnel auquel l'existence le condamne. Tragédie du doute, voyage dans un esprit qui ne rêve que d'immatérialité mais ne parvient pas à prendre son envol, Hamlet, pièce mélancolique, nous invite à un saut existentiel.

Mon commentaire :

Que j'en ai pris du temps avant de la finir, cette pièce de théâtre ! Mais rassurez-vous, ce n'est pas que je ne l'ai pas du tout appréciée. J'avais déjà commencé les premières pages lorsque j'ai reçu trois livres en partenariat à lire et à commenter d'une part, et d'autre part, j'étais très occupée à la fois par mes travaux et mes lectures universitaires.
Voici donc ce qui explique que j'ai mis plus d'un mois avant de terminer la pièce de théâtre. Verdict ? Je me suis passablement ennuyée jusqu'à l'acte V, mais j'ai trouvé que le dénouement était digne de toutes les tragédies shakespeariennes que j'ai lues jusqu'à ce jour. En effet, je m'attendais à un fin malheureuse, mais il est toujours surprenant de voir à quel point tout vire mal dans un court laps de temps avec Shakespeare. Et c'est en grande partie ce que j'aime chez lui. Tout semble plus ou moins au beau fixe jusqu'à ce qu'arrive en catastrophe le dénouement mortel. Et même si on s'y attend, on est toujours ébloui !
Sinon, ce n'est pas mon Shakespeare préféré. Mais il faisait partie de ma PAL depuis mes années de cégep et j'avais bien hâte de découvrir cette oeuvre qui, avec Lady Mac Beth et Roméo et Juliette, est connue de tous. En plus, ce livre me permet d'apporter une contribution à deux challenges, et même d'en clore un ! N'est-ce pas merveilleux ?

Autres pièces que j'ai lues de Shakespeare :

Lady Mac Beth
Le songe d'une nuit d'été
Othello
Roméo et Juliette

1/3



20/20

dimanche 30 octobre 2011

L'inceste


Maison d'édition : Presses universitaires de France
Collection : Que sais-je ?
Année d'édition : 2004
126 pages

Quatrième de couverture :

Le crime de l'inceste est si insupportable qu'il en devient difficile à penser. Il y a horreur intime, destructrice, éprouvée par la victime. N'y a-t-il pas aussi, entre horreur et fascination, la confusion ressentie par la société toute entière face aux transgressions d'un interdit fondateur ?
En croisant les approches juridique, anthropologique et psychanalytique, cet ouvrage explore ce que ce mot recouvre, ce que l'acte met en jeu. Il propose de décliner le terme au pluriel, afin de ne pas assimiler fantasmes inconscients et actes criminels, afin de ne pas confondre les relations symboliques associées à l'inceste et des actes sexuels commis à l'encontre d'enfants par leurs proches parents.

Mon commentaire :

Mais pourquoi ce livre, me demanderez-vous ? Et bien, parce que j'ai été forcée. Forcée par un travail universitaire qui me rebute complètement et dont je suis loin d'être sortie. Figurez vous donc que le sujet nous a été imposé, et que la bibliothèque de l'université n'avait rien à nous proposer sur l'inceste a part ce petit livre. Et qu'alors qu'on doit miser sur l'intervention auprès des victimes d'inceste pour notre travail, tout ce que j'ai pu lire dans ce livre, ce sont des pseudo-théories psychanalytiques et freudiennes. Pardonnez-moi mon opinion un peu crue, mais Freud, je n'ai jamais pu le sentir, lui et ses théories. Non pas que je nie toutes ses théories en bloc, mais je trouve que l'on accorde beaucoup de crédit aux théories d'un seul et unique homme, théories que, de surcroît, on ne peut pas vérifier scientifiquement.
Bref, un sujet rebutant et une façon de l'aborder tout ce qu'il y a de plus flou et de plus théorique ! Tous les ingrédients étaient réunis pour que je déteste. Et c'est mission accomplie, car rarement un livre ne m'a fait plus (pardonnez l'expression) chier. Heureusement que j'aime la lecture inconditionnellement, car ce livre m'aurait fait fuir à une vitesse surhumaine !
A éviter absolument à moins d'obligation.
Avouez que vous ne m'avez jamais trouvée aussi crue dans mes critiques !

P.S Oh et, après 127 pages de blabla, je n'ai toujours pas bien saisi pourquoi l'auteure tient absolument à mettre un « s » à inceste...

dimanche 23 octobre 2011

«Bitcher» et intimider à l'école c'est assez

Béliveau éditeur
Paru en 2011
174 pages

Quatrième de couverture :

L'intimidation à l'école, c'est l'affaire de tous!
Pour élèves, enseignants et parents. Enfin un guide complet rempli de témoignages, de conseils, de signes avant-coureurs et, surtout, de pistes de solutions qui permettent souvent d'éviter des traumatismes que l'élève pourrait traîner toute sa vie.
Pour l'élève: Tu trouveras des solutions et tu apprendras à te sortir de situations où tu te sens menacé et démoli. Tu seras également en mesure de désamorcer la méchanceté autour de toi.
Pour l'enseignant: Vous devez intervenir rapidement, soit en utilisant les ressources disponibles à l'école ou à l'extérieur de l'école, soit en travaillant en étroite collaboration avec les parents.
Pour le parent: Quelques conseils afin de vous aider à détecter que votre enfant a de sérieux problèmes à l'école. Quels sont les signes avant-coureurs? Quoi faire pour établir une communication empathique et non un jugement afin de l'aider?
Il faut que l'agression psychologique cesse... élèves, enseignants et parents, vous ferez une différence, à vous d'agir !

Mon commentaire :

C'est un petit bijou que ce livre qui parle de l'intimidation à l'école. On y aborde l'intimidation et le « bitchage » de manière franche, sans détours, et surtout sans minimiser le problème. En effet, combien de gens ont été si bien  « écoeurés » pendant leur enfance et leur adolescence qu'ils ont perdu toute confiance et toute estime d'eux-mêmes ? Combien de personnes ont-elles été de ces personnes qui font de l'intimidation sans franchement penser aux conséquences de leurs actes et de leurs paroles ? Et surtout, combien de personnes n'ont-elles pas été témoin au moins une fois dans leur vie d'intimidation sans dire un mot ? L'auteure le dit franchement : l'intimidation détruit des vies. Il faut s'insurger contre de telles pratiques, même si on a parfois tendance à croire que ce n'est pas grave et que cela va passer avec l'âge.
C'est donc le message principal que lance madame Saint-Laurent dans son livre « Bitcher » et intimider à l'école c'est assez. Malheureusement, je crains que, comme souvent lorsqu'il est question de conscientiser la population, le message n'ira pas nécessairement toucher les personnes concernées, soit les agresseurs, et j'entends ici ceux qui éprouvent du plaisir à descendre les autres pour se remonter eux-mêmes, et ceux qui encouragent les autres à intimider, à « bitcher » ou à taxer certains enfants et adolescents.
J'apporte cette précision car, à mon avis, nous avons tous été à un moment donné une victime, un agresseur et un témoin. Je l'avoue, j'ai été dans ces trois situations. J'ai été victime d'intimidation au début de mon adolescence, mais j'ai encore plus été souvent un témoin, un témoin touché, peiné, mais passif. Bien sûr, dans une telle situation, on ne tient pas à ce que la situation se revire contre nous. Mais Marthe Saint-Laurent nous incite à agir, et elle nous donne plein de pistes de solutions pour le faire. J'ai aussi été, à ma plus grande honte, celle qui intimide. Je me souviens d'une petite fille au début de l'adolescence qui était toute timide et que tout le monde à l'école intimidait. En cours de sciences physique, j'ai été placée avec elle pour les laboratoires et je me rappelle avoir été méchante avec elle. Je le regrette beaucoup aujourd'hui. Je réalise maintenant que c'était une manière de me défendre, de ne pas être moi-même encore plus victime d'intimidation. Vous voyez ? Tout en étant victime j'ai intimidé. N'est-ce-pas horrible ? Et mon cas n'est pas unique. Madame Saint-Laurent mentionne d'ailleurs une étude qui prouve que n'importe qui peut devenir un agresseur ou une victime d'intimidation. Il n'y a pas de profil type, seules les circonstances font en sorte que nous devenons l'un ou l'autre.
Bon, je sens que mon discours devient décousu et que je commence à m'éloigner du livre lui-même, donc j'en reviens au contenu du livre. Ce dernier est séparé en trois parties. La première s'adresse aux élèves (à la fois à ceux qui intimident et à ceux qui sont intimidés), la deuxième s'adresse aux enseignants et la troisième, aux parents.
La partie s'adressant à l'élève fait plus de la moitié du livre et est aussi la partie la plus intéressante et la plus complète à mon avis. Elle est parsemée de nombreux témoignages dont certains m'ont mis les larmes aux yeux. L'auteure a aussi pris de parti de s'adresser à l'élève directement, en écrivant à la deuxième personne du singulier, ce que j'ai trouvé génial. Elle donne plein d'outils aux élèves pour qu'ils s'en sortent et pour rebâtir leur confiance en soi. Elle explique les différents types d'intimidation (« bitchage », taxage, cyberintimidation, etc.) ainsi que les différents types d'agresseurs et de victimes. À plusieurs reprises en lisant cette partie je me suis dit que si j'en ai l'occasion, je réutiliserai les témoignages dans mon enseignement pour sensibiliser les jeunes. Je pense qu'aucun jeune ne pourra rester indifférent. Le seul bémol que j'émettrais à propos de cette partie, c'est qu'elle manque d'attrait visuel. Les jeunes sont attirés par les livres colorés et imagés, c'est connu. Je pense qu'avec un visuel plus intéressant, moins banal, les chances que le livre tombe entre les mains des élèves concernés se serait accrues.
Les deux autres parties sont beaucoup plus courtes, et malheureusement trop peu élaborées à mon avis. Je suis un peu déçue car je m'attendais à avoir des outils aussi concrets que ceux que reçoit l'élève, ce qui n'a pas été le cas. C'est la raison pour laquelle j'ai mis quatre étoiles sur cinq au livre sur Babelio. Parce qu'autrement, ce livre est une perle que l'on se doit de faire découvrir à nos enfants, mais aussi aux enseignants et aux parents afin qu'ils soient sensibilisés au fait que oui, l'intimidation, c'est grave !

En terminant, voici une petite pensée extraite d'un témoignage du livre :
« L'estime de soi, c'est comme un château de cartes, très difficile à monter et si facile à détruire. La deuxième fois qu'on le rebâtit, c'est toujours plus long que la première. »

J'ai critiqué ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique Québec.
Merci mille fois à Babelio et à Béliveau éditeur !

10e contribution

mercredi 19 octobre 2011

Les aventures de Mister Jack en Asie

Éditeur : Ulysse
Collection : Mes voyages Ulysse
Année d'édition : 2011
189 pages


Quatrième de couverture :

Ciel sombre, sombre.

Vite le restaurant.
Tuna sandwich.
Bang ! Bang ! Tonnerre !
Pluie ! Pluie ! Tonnerre !
Ça tombe ! Ça tombe !
Ça dure ! Ça dure !
Le patron se lève, tire le cordon d’une cloche et lance :
« C’est la saison des pluies. Il pleut trop. C’est ma tournée ! »
Je prends un whisky Mekong et soda.
J’aime la Thaïlande.

Jacques Laurin, alias Mister Jack, chroniqueur bien connu et auteur de nombreux best-sellers sur la langue française, propose ici un récit de voyage rafraîchissant à la prose vivante, souvent empreinte d’humour, tantôt émouvante, tantôt coquine (voire osée !), mais toujours agréable à lire.
Mister Jack nous fait voyager en Thaïlande, à Taïwan et en Corée du Sud à travers de courts textes, des poèmes ou des pensées qui portent un regard sans complexe et d’une délicieuse candeur sur les petites choses du quotidien.

Mon commentaire :

Plaisante petite surprise que ce recueil de textes dans lequel Jacques Laurin raconte diverses anecdotes de ses voyages en Asie. Rien de bien compliqué, pas de continuité dans les textes, juste une compilation d'observations, d'anecdotes et de poèmes sur la Thaïlande, Taïwan et la Corée du Sud.
Même s'ils tiennent en peu de mots, on ressent à travers ces textes toute l'affection qu'a Mister Jack (l'auteur) pour ces pays de l'Asie du Sud-Est.
Comme pour tous les livres qui prennent la forme d'un recueil, j'ai mieux apprécié certains textes que d'autres.  La plupart sont très personnels à l'auteur, mais certains sont, je dirais, plus informatifs. Certains sont comiques, d'autres moins. En fait, j'ai bizarrement eu l'impression parfois de ne pas m'amuser alors que j'aurais dû. Je me suis aussi demandé à quelques reprises si c'étaient les Thaïlandais qui avaient un drôle d'humour, ou s'ils ne se moquaient pas plutôt gentiment de l'auteur. Parce que moi, je ne trouvais pas toujours les anecdotes très drôles. Sans doute suis-je encore trop occidentale ! J'ai quand même souri à de nombreuses reprises, je dois l'admettre...
Si je ne suis pas certaine d'avoir pleinement apprécié l'humour et l'auto-dérision de l'auteur, je suis quand même certaine d'une chose. C'est que Les aventures de Mister Jack en Asie vous feront goûter, sentir et voir l'Asie. Vous aurez envie de prendre l'avion rapido-presto pour aller à la découverte de ces peuples que Jacques Laurin décrit admirablement.

Merci à Babelio et à Ulysse pour ce partenariat !


7/6
Deuxième participation pour le continent asiatique !

9e contribution

Aleph

Titre original : Aleph
Éditions Flammarion
Année d'édition : 2011
311 pages

Résumé de l'éditeur :

Décider. Changer. Se réinventer. Agir. Expérimenter. Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Exiger. S engager. Penser. Croire. Grandir. Appartenir. S'éveiller.
Nous avons parfois besoin de retrouver un sens à notre vie, de lui redonner souffle et équilibre. Et si un livre avait le pouvoir de vous faire découvrir un monde nouveau ? Et si, grâce à la magie des mots et d'une histoire, vous commenciez un nouveau chapitre de votre vie ?Aleph est ce livre. Aleph est un voyage qui pourrait bien changer votre existence.

Mon résumé :

Arrivé à une certaine étape de sa vie, l'auteur a éprouvé une sorte de malaise, d'insatisfaction par rapport à sa vie. Il s'est mis à sentir qu'il ne s'était pas pleinement réalisé dans cette incarnation. Dans une nouvelle tentative de partir à la découverte de lui-même, Paulo Coelho a décidé de rencontrer ses lecteurs et de faire une grande tournée de séances d'autographes. Il a entre autres décidé de traverser la Russie à bord du Transsibérien, où il a fait la rencontre d'Hilal, une jeune fille de 21 ans avec qui il ressent un lien peu commun. Il découvre alors en pénétrant par hasard dans l'Aleph, le lieu où tous les mondes parallèles se rejoignent, qu'ils se sont aimés dans le passé, mais que Paulo a trahi Hilal d'une façon atroce. Il tente alors de prouver à Hilal tout son amour et d'obtenir son pardon pour surmonter son sentiment de malaise.

Mon commentaire :

Lorsque Karine d'Ivy-agency m'a proposé ce partenariat avec Flammarion, je n'ai tout d'abord pas répondu, car je doutais fortement qu'un Paulo Coelho puisse me plaire. Ayant lu (et détesté) l'Alchimiste il y a quelques années, et étant donné que ce dernier titre est l'oeuvre la plus connue et la plus appréciée de l'auteur, je me disais que de lire un livre qui n'allait sans doute pas me plaire quand tant d'autres livres m'attendaient n'était pas une très bonne idée. Puis, Karine m'a relancé la proposition et j'ai cédé. Je n'ai pas eu encore des tonnes d'offres de partenariats, et l'idée d'éventuellement recevoir plusieurs livres gratuitement en échange d'une critique me paraît alléchant !
Bon, vous aurez compris, Aleph partait à -200 avant même que je le recoive. Alors, forcément, je ne pouvais être surprise que dans le bon sens. En effet, j'ai trouvé ce roman meilleur que l'Alchimiste. Mais ceci est une opinion entièrement personnelle, que je sais ne pas partager avec la plupart d'entre celles qui ont déjà lu les deux romans. Maintenant, pourquoi ai-je préféré Aleph à l'Alchimiste ? J'en ai franchement aucune espèce d'idée. Peut-être ai-je simplement vieilli depuis l'époque où j'ai lu l'Alchimiste. Même si les trucs de spiritualité et d'ésotérisme ne sont toujours franchement pas ma tasse de thé, je me sens maintenant plus ouverte à certaines formes de littérature auxquelles je ne touchais pas du tout lorsque j'étais au secondaire. Enfin. Ce n'est qu'une hypothèse.
Mais revenons-en à Aleph. Même si j'ai mieux aimé ce roman-ci de Paulo Coelho, cela ne signifie pas forcément que je suis enthousiaste. Disons que je suis demeurée assez impassible devant le parcours spirituel de l'auteur. J'avais du mal à distinguer le vrai du faux, et ce en quoi l'auteur croyait vraiment de ce qu'il écrivait pour épater la galerie. Plusieurs éléments de la façon de penser de Coelho sont demeurés de réels mystères pour moi du début jusqu'à la fin. Je l'ai trouvé fantasque et bizarre (il fallait s'y attendre), mais j'ai toutefois relevé de nombreuses citations qui incitaient à la réflexion. Je pense que sans totalement embarquer dans la démarche farfelue de Coelho, on peut retirer de ce livre quelques pistes de réflexion intéressantes. Nul besoin de croire aux incarnations et aux chamans pour cela. Il faut seulement se forcer pour ouvrir son esprit un tout petit peu pour recevoir ces quelques paroles de sagesse :
« Le « temps » ne passe pas. L'être humain a beaucoup de mal à se concentrer sur le présent ; il pense toujours à ce qu'il fait, à la façon dont il aurait pu mieux faire, aux conséquences de ses actes, à la raison pour laquelle il n'a pas agi comme il l'aurait dû. Ou alors il se fait du souci pour l'avenir, se demande ce qu'il va faire le lendemain, quelles sont les mesures à prendre, quel danger le guette au coin de la rue, comment éviter ce qu'il ne désire pas et comment obtenir ce dont il a rêvé. »

« Ce n'est pas la peine d'expliquer que dans la vengeance, le maximum qui puisse nous arriver est de nous mettre à égalité avec nos ennemis, alors que dans le pardon nous montrons plus de sagesse et d'intelligence. »

«Vivre c'est expérimenter, et non penser au sens de la vie. »

ou encore :

« Nous avons toujours tendance à valoriser ce qui vient de loin, sans jamais reconnaître toute la beauté qui nous entoure. »

Aleph sort en librairie le 25 octobre.

Les avis de : Neph, Esmeraldae , Mango et sur À propos de livres. Merci à Karine de Ivy-agency et à Flammarion !

dimanche 16 octobre 2011

Gilmore Girls Challenge

Comment est-ce possible de résister à un challenge en lien avec ma série culte d'adolescence, les Gilmore Girls ? Je n'allais quand même pas résister ! De la liste complète de Karine:), organisatrice du challenge, j'ai fait un peu de ménage pour ne présenter que les livres que j'ai lus, ceux qui sont dans ma PAL, ceux que je dois lire pour d'autres challenges et ceux qui sont dans ma LAL (ou, du moins, ceux dont je suis certaine qu'ils sont dans ma LAL...).
Le challenge consiste simplement à livre trois livres dans la liste d'ici 2012. J'ai amplement de choix, comme vous pouvez le voir, et j'ai même déjà commencé Hamlet !


Lu
PAL
Autres challenges
LAL

Alcott Louisa May- Les 4 filles du docteur March
 Austen Jane- Emma
 Austen Jane - L'abbaye de Northanger
Austen Jane - Orgueil et préjugés
 Austen Jane - Raison et sentiment
 Auster Paul - La nuit de l'oracle
 Blixen Karen - La ferme africaine
 Bradbury Ray Fahrenheit 451 Fahrenheit 451
 Bronte Charlotte - Jane Eyre
 Brown Dan - Le code DaVinci
 Capote Truman - De sang froid
 Carroll Lewis - Alice au pays des merveilles
 Cervantes - Don Quichotte
 Dickens Charles - Un conte de Noël
 Dickens Charles - David Copperfield
 Dickens Charles - Les grandes espérances
 Dickens Charles - Oliver Twist
 Dickinson Emily - Poèmes
 Dostoevsky Fedor - Crime et châtiment
 Du Maurier Daphne - Rébecca
 Dumas Alexandre - Le comte de Monte Cristo
 Eco Umberto - Le nom de la rose
 Faulkner William - Le bruit et la fureur
 Fitzgerald F. Scott - Gatsby le magnifique
 Flaubert Gustave - Madame Bovary
 Frank Anne - Journal d'Anne Frank
 Golding William - Sa majesté des mouches
 Hemingway Ernest - Les neiges du Kilimanjaro.
 Homer - L'iliade
 Hosseini Khaled - Les cerf-volants de Kaboul
 Hugo Victor - Notre Dame de Paris
 Huxley Aldous - Le meilleur des mondes
 Keyes Daniel - Des fleurs pour Algernon
 King Stephen - Carrie
 Lawrence D. H. - L'amant de lady Chatterley
 Lee Harper - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
 Marquez Gabriel Garcia - Cent ans de solitude
 Melville Herman - Moby Dick
 Mitchell Margaret - Autant en emporte le vent
 Orwell George - 1984
 Poe Edgar Allen - Histoires extraodinaires/nouvelles histoires extraordinaires/poèmes
 Rilke Rainer Maria - Lettres à un jeune poète
 Rowling J. K. - Harry Potter et la coupe de feu
 Salinger J.D - L'attrape coeur
 Shakespeare William - Hamlet 
 Shakespeare William - Macbeth
 Shakespeare William - Les veuves de Windsor
 Shakespeare William - Othello
 Shakespeare William - Richard III
 Shakespeare William - Roméo et Juliette
 Shelley Mary - Frankenstein
 Sijie Dai - Balzac et la petite tailleuse chinoise
 Steinbeck John - Les raisins de la colère
 Steinbeck John - Des souris et des hommes
 Stevenson Robert Louis - Dr. Jeckyll et Mr. Hyde
 Tolstoy Leo - Anna Karénine
 Tolstoy Leo - Guerre et Paix
 Toole John Kennedy - La conjuration des imbéciles
 Twain Mark - Les aventures d'Huckleberry Finn
 Voltaire - Candide
 Wilde Oscar - Le portrait de Dorian Gray
 Williams Tennessee - Un tramway nommé désir
 Woolf Virginia - Mrs. Dalloway
 Zafon Carlos Ruiz - L'ombre du vent

mardi 11 octobre 2011

Nana

Les Rougon-Macquart, tome 9
Mon édition  : Lausanne
Année d'édition : 1963
Première parution : 1880
469 pages

Résumé (de Babelio, puisque mon édition n'a pas de quatrième de couverture) :

Zola brûlait d'écrire Nana. "Je crois que ce sera bien raide. Je veux tout dire, et il y a des choses bien grosses. Vous serez content de la façon paternelle et bourgeoise dont je vais peindre les bonnes "filles de joie". En fait de joie, l'actrice, Nana, dévore les hommes, croque les héritages et plonge les familles dans le désespoir. Belle et prodigue, elle mène une danse diabolique dans le Paris du Second Empire, le Paris des lettres, de la finance et du plaisir. En se détruisant elle-même, elle donne le coup de grâce à une société condamnée, détestée par Zola.

Neuvième volume de la série des Rougon-Macquart, Nana est le plus enivrant d'érotisme et de passion déchaînée.

Mon résumé :

Nana est une fille de joie aux goûts de luxe. Elle est toujours à court d'argent et ses créanciers la poursuivent sans relâche. Une pièce de théâtre dans laquelle elle joue pitoyablement Vénus la propulsera pourtant au sommet. Les hommes sont tous inéluctablement attirés par elle, et plusieurs font des pieds et des mains pour l'avoir.
C'est entre autres le cas du comte Muffat, un homme dans la quarantaine, religieux et pleins de principes. Il est marié depuis longtemps à la comtesse Sabine avec qui il n'a jamais découvert le plaisir. Lorsqu'il rencontre Nana, c'est le coup de foudre immédiat. Il tente en vain de résister à l'attrait que Nana exerce sur lui, mais il finit par céder.
Nana, pourtant, ne veut rien savoir de cet homme. Il est trop laid, trop ridicule à son avis. Mais lorsqu'elle se retrouve sans le sou, à faire le trottoir, elle est forcée d'accepter l'offre de Muffat qui lui offre tout ce qu'elle veut : un hôtel, des robes et des bijoux coûteux ainsi que le rôle de son choix dans une nouvelle pièce de théâtre. Tout cela en échange de sa seule fidélité.
Pourtant, Nana ne tarde pas à retourner à ses vieilles habitudes. Elle « reçoit » des hommes de tous âges, elle entretient même une relation homosexuelle avec un autre prostituée. Et par son attrait, elle vide les poches et brise la vie de tous ces hommes qui sont prêts à tout pour elle, pour toujours s'entourer de plus de luxe.

Mon commentaire :
J'ai trouvé ce roman très long à démarrer, comme d'ailleurs les deux autres Zola que j'ai lus jusqu'à maintenant. L'action tarde à débuter, l'auteur prend le temps de bien installer ses personnages, les lieux et l'histoire. Je me suis même demandé rendue à la moitié de l'histoire où il voulait en venir. Je trouvais que l'histoire stagnait et je ne comprenais pas du tout pourquoi ce roman faisait partie de la sélection des vingt livres classiques préférés des lecteurs de Livr@ddict. Oui, c'était audacieux de décrire une prostituée et sa vie à l'époque, mais de là à considérer le roman comme faisant partie des meilleurs classiques ? C'est de l'abus.
Après avoir terminé le roman, je comprends un peu mieux pourquoi les gens ont tant apprécié ce roman. Effectivement, à partir du milieu de l'histoire, ça commence à démarrer et on constate tout l'égoïsme, l'égocentrisme, voire le narcissisme de Nana. Elle demande sans arrêt et ne donne rien en retour. Elle n'hésite pas un instant à manipuler les hommes pour obtenir tout ce qu'elle veut d'eux.  Et les hommes, dans l'histoire, sont faibles, très faibles. Tellement faibles qu'on a l'impression qu'ils sont des marionnettes. Ils en deviennent des personnages tout aussi repoussants et pathétiques que Nana. Et c'est à mon avis ce portrait peu flatteur des personnages qui fait l'attrait de ce roman.
Pourtant, au final, je ne peux pas dire que Nana est parmi mes classiques préférés. Je n'arrive pas à passer par-dessus le fait que je me suis vraiment ennuyée au début de l'histoire. Tous ces flaflas inutiles m'ont donné l'impression de perdre mon temps. Mon cerveau devenait comme saturé d'informations inutiles au bout de quelques pages, ce qui me forcait à arrêter pour le reprendre quelques heures plus tard. Ceci explique d'ailleurs en partie le fait que Nana est le premier livre que j'ai terminé depuis le mois d'octobre. J'espère que ça va aller un peu mieux maintenant que je l'ai terminé.
Peut-être n'était-ce tout simplement pas le bon moment pour moi de lire ce livre.


3/26

19/20

samedi 1 octobre 2011

Bilan du mois de septembre

Ça fait longtemps que j'y songe, et aujourd'hui je craque ! Je lance ma rubrique des bilans mensuels.
Je vais faire cela rapidement toutefois, car je n'ai pas envie de perdre mon temps déjà précieux à essayer d'aligner et de retrouver toutes les pages couverture !

Au mois de septembre, j'ai :

  • Lu 9 livres, dont 4 livres jeunesse (1 album et 3 romans)
  • Lu 1352 pages dont 386 de littérature jeunesse.
  • Lu 10 livres de fiction et 1 livre de non-fiction
  • Lu d'innombrables pages dans mes livres et documents de l'université, est-ce que ça compte ?
  • Terminé deux challenges : Récit et carnets de voyages de Tiphanya et le Challenge Petit Bac d'Enna !
  • Reçu 2 livres à critiquer dans le cadre d'un partenariat (je suis toujours en attente du troisième).

Liste des livres lus au cours du mois de septembre :

    Les malheurs de Sophie-comtesse de Ségur
    16 pays, 3 mois, 1 sou- Billy Rioux
    Les malheurs de Sophie- comtesse de Ségur
    Oedipe-roi- Sophocle
      Légendes du Québec- François Tardif
    La reine sucrée- Nicole Testa
    Chevaux des dunes, la légende de l'Acadien- Viateur Lefrançois  
    L'Infirmière- Henry Denker
     
    Légendes du Québec- François Tardif
    Les malheurs de Sophie-comtesse de Ségur
    La reine sucrée- Nicole Testa
    Chevaux des dunes, le trésor de l'Acadien- Viateur Lefrançois
    16 pays, 3 mois, 1 sou- Billy Rioux
    Cinq semaines en ballon- Jules Verne
    *
    Hors-challenge :
    Antigone- Sophocle

Compte tenu du fait que je suis de retour à l'université et que j'ai un travail, je trouve ce bilan assez positif !